Comment le plus grand des fléaux dévastateurs d’un fleuve peut devenir une des plus grandes ressources d’un pays sous développé ? Le fleuve Niger traverse quatre pays et mesure approximativement quatre milles kilomètres. Dans un pays aussi désertique que le Senau, l’eau est synonyme de vie et a un rôle important dans sa vie économique. Puisque c’est à l’aide des pirogues qu’on transporte les ressources, le fleuve se doit d’être navigable.
Malheureusement une plante aquatique, la jacinthe d’eau menace toutes les activités se déroulant sur le Niger. À l’aide d’une écologiste québécoise, Sylvie Trudel, de nombreux nigériens ont réussi à recycler la jacinthe d’eau. Depuis plusieurs années, la jacinthe d’eau, une plante magnifique et aquatique menait le fleuve Niger à sa perte. En effet, cette jolie fleur mauve est la plante aquatique qui se reproduit le plus rapidement au monde parmi ses consoeurs.
De plus, elle menaçait l’écosystème du fleuve en bloquant la lumière à cause de sa densité, elle tuait les poissons et les autres plantes. La fleur aquatique ramassait serpents, maladies et sangsues. Le désespéré Niger combattait ce fléau depuis 1998. L’héroïne québécoise a donc usé de son esprit d’écologiste pour ramener l’ordre au sein du fleuve. Elle a mit sur pied une technique de compostage avec la jacinthe d’eau. La recette est simple, on amasse la fleur, on y ajoute fumier, cendres et beaucoup d’eau. Le tout se transforme en engrais pour le jardin communautaire.
Le fléau devient alors une ressource. Au Senau, on mourrait de faim et le sol était pauvre. Grâce au nouvel engrais créé, on peut maintenant avoir plus de variétés. Les nigériens connaissent dorénavant les aubergines, la salade et les tomates. De plus, un québécois, M. Courteaux, a inventé un instrument pour faciliter la cueillette de cette plante aquatique. La brillante idée de Sylvie Trudel a permit de sauver une population et tout un écosystème.
Parfois la nature nous surprend, d’autre fois elle nous épate ! Quand le plus grand fléau d’une nation se transforme en une ressource et mène à la découverte de nouvelles saveurs . . . Si vous désirez encore plus d’informations sur ce projet, visitez le site : http://www.projetniger.org ou si vous désirez encourager cette écologiste, vous pouvez la rejoindre à ce site : [email protected] ou à l’adresse suivante : Union Saint-Laurent, Grands Lacs – Bureau canadien
C.P. 56557, Plaza Ontario Montréal, Québec , H1W 3Z3 Tél. : 514.396.3333 Barbara Doyle180 d’AvignonAlma, QCG8B 7M4
Enfin une vrai écologiste !
Merci pour cet article pertinent un exemple a suivre vraiment et la preuve que quant
ont veux ont peu ! 😉
si l’idée de cette canadienne en bonne en soi , elle n’est pas la première à y avoir songé !La jacinthe d’eau est un problème pour les fleuves de nombreux pays , et les utilisations sont nombreuses : nourriture pour les animaux en chine, confection de cabas meubles et tapis en thailande , engrais au kenya .Mais elle est aussi très utile pour nettoyer les eaux impropres à la consommation(voir les nouvelles piscines ecolo)Cela prouve une fois de plus que nos anciens savaient beaucoup de choses qu’il nous suffit de « retrouver »!quant au fleuve Niger , c’est autant le sable qui ralenti son cours que les jacinthes [url]http://www.come4news.com/au-fil-du-fleuve-niger-pollution,-ensablement-186113[/url] quant au SENAU , je vais peut être paraître idiote mais il est où ce pays ? impossible d’aller sur le lien noté sans effacer la page et donc en même temps le comm