Le droit à l’oubli sur internet va-t-il être débattu?

 

Internet est le lieu de libre échange, le lieu où l’on peut s’exprimer sans trop de restriction. Mais il y a un hic… Google et Facebook (pour ne citer que les plus connus) sont réputés pour garder vos informations, même si vous voulez les supprimer! Il se poser ici la question du droit à la vie privée balayé par internet. Avec Facebook, vos données sont conservées même si vous vous désinscrivez. Que va faire google ou facebook de vos informations? Le regretterons-nous plus tard?

Certains ne le savent peut-être pas mais il est probable que leur compte facebook ait déjà été fouillé, analysé par des utilisateurs qui ne font pas partie de leurs "amis" ou de leur "réseau d’amis". En effet, la vulnérabilité de facebook a été prouvée. Le site d’information Zataz spécialisé dans la sécurité informatique a prouvé qu’il était facile de vérifier les informations personnelles d’un individu lambda même si vous n’êtes en aucun cas en réseau avec cette personne. Je vous conseil de lire cet article édifiant à ce sujet:  La sécurité des données sur facebook de nouveau remise en cause

Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat au numérique veut qu’on lance des solutions pour protéger la vie privée des utilisateurs du web, sur la longue durée. Cela a le mérite de lancer le débat sur ce qu’on appel "le droit à l’oubli". Ce qui signifie que vous devez être capables à tous moment de décider, qui peut garder certaines de vos données personnelles, quelles sont les données personnelles que vous voulez qu’un site conserve et celles que vous ne voulez plus jamais revoir sur le web. Il peut très bien y avoir des dérapages, comme la ventes de vos données à des sites commerciaux par exemple. D’où l’importance de choisir soigneusement les données que les sites communautaires ont le droit de conserver…OU PAS!

Il faut bien le dire, le droit français ne fait pas le poids face au droit américain, et face à google. Il n’est en aucun cas envisageable de voir le gouvernement français donner des ordre à certains sites communautaires américains d’orgine. C’est pour cela que la secrétaire d’Etat au numérique propose cette idée de "label". Si une telle idée est mis en application, cela signifierait que tous les sites devraient se classer parmi 3 catégories: les sites qui sont complètement anonymes ou ceux qui ne conservent que certaines données ou bien ceux qui garde la majeure partie des données. L’internaute serait averti de la catégorie dans laquelle le site se trouve avant de l’utiliser.

 

Si il est tout à fait impensable de voir la France changer les habitudes très limites des sites communautaires, il semblerait que s’en remettre à l’Europe est une très bonne chose. On peut tout de même féliciter Nathalie Kosciusko-Morizet d’avoir ouvert un débat sur ce qui pourrait jouer de biens mauvais tours à ceux qui ont laissé leurs informations sur internet.