En Europe, pour nous vêtir sans se ruiner, nous disposons d’enseignes sachant allier esthétique et petit budget. Les après midi shopping sont généralement prétexte pour pouvoir aller se pavaner dans les rayons climatisés des boutique H&M et Zara. Autre alternative que ces firmes commerciales brassant des millions d’euros annuellement, les petites friperies de quartier. Ce sont de véritables boîtes à surprises, on peut aussi bien tomber sur une véritable merveille que choir sur des rebuts indésirables. Pour une somme respectable, on peut se vêtir de la tête aux pieds, se parer de couvre-chef, s’orner de bijoux fantaisies, se ceindre de ceinture, bref être apprêté pour défiler avec classe, élégance et modernité dans les artères de la ville. Sur l’archipel nippon, la mode est une chose de sacrée. Avant gardiste et plein de couleurs, Uniqlo s’évertue à devenir le numéro 1 mondial du vêtement low-cost de qualité.
Tout commence au sortir de la guerre, le Japon se reconstruit lentement, nous sommes en 1949 et dans la petite ville d’Ube, la première boutique Uniqlo ouvre ses portes. Cependant l’histoire retient que la fondation officielle de la marque eut lieu en 1984, par la volonté d’un homme, M.Yanai. Son nom ne vous dit rien mais son parcours est émérite. Grand fan d’Haruki Murakami, le génial auteur de 1Q84 et de Kafka sur le rivage, les deux hommes ont fréquenté la même université, la prestigieuse Waseda. L’entreprise base son Quartier Général à Tokyo et ses idéaux en deux crédos : ‘"plain life" et "high thinking", c’est à dire des produits simples avec un âme.
Car acheter un T-Shirt à Uniqlo, ce n’est pas acheter un simple bout de tissu en forme de double d’équerre. Bien au delà du simple fait d’être un vêtement griffé d’un logo, ses T-shirts sont devenus la principale force de vente de l’entreprise. De nombreux artistes contemporains ont prêté leur image pour vendre des maillots estampillés du nom de leurs oeuvres. Vendus de façons collector, un véritable engouement s’emparent régulièrement des acheteurs. En flânant dans les allées, on peut trouver des T-shirt à l’effigie des stars du comics (Batman, X-men), du manga (One Piece, Naruto, Evangelion), des jeux vidéo (Metal Gear Solid), mais également des hommages rendus à certains grands noms tels que Disney ou Snoopy.
Les maillots ne seront pas les seuls objets vestimentaires que vous pourrez trouver dans les quelques 2000m² que compte chaque magasin. Accrochés sur des cintres, il y en a pour tous les gouts, des moumoutes fluos, des vestes ajustées, des jeans slims, des chemises pour tous les usages, des manteaux bien chauds, des pulls en cachemir, des sous vêtements et des accessoires en grand nombre.
Uniqlo gère ses produits de A à Z, de la conception à la finition. Des premiers croquis dessinés par des stylistes s’arrachant les cheveux pour trouver les plus belles courbes possibles, on note la collaboration de grands pontes du domaine. D’ailleurs, Uniqlo est réputé pour être des pionners dans le high tech vestimentaire. Des cheurcheurs ont développé des procédés innovants, des tissus naturellement chauffants ou qui ne froisse pas au lavahe. En passant ensuite, par la confection des vêtements, conçus par des couturiers installés à la chaîne, assemblant des morceaux d’étoffes préalablement découpés. Le tout, se finissant par la commercialisation des produits dans des magasins situés à travers le monde, sans cesse plus nombreux.
En effet, Uniqlo, après des années à croitre et gagner des parts de marché au Japon, s’est mis à éprouver un sentiment de confinement ilien, ce qui leur a donné l’envie d’aller s’exporter ailleurs. La tentation de l’Occident à commencé à la fin des années 2000. Depuis 2008, ce sont plusieurs milliers d’employés qui s’activent pour contenter au mieux les exigences des consommateurs. On dénombre plus de 750 boutiques à travers le monde, dont 2 en France. Elles se trouvent à Paris, à La Défense et à l’Opéra, tout près des Galleries Lafayette, c’est à dire des secteurs clefs, abondément fréquentés par les touristes, en visite dans la capitale, et par les parisiens eux mêmes.
Le groupe ne souhaite pas s’arrêter là et nourrit de grandes ambitions pour mieux l’herbe sous le pieds de Zara, d’H&M et de Gap. Lancé en 2009, son projet devrait s’achever en 2019 avec la création de 4000 nouvelles boutiques hors du Japon, dont 300 en Europe. Vous l’aurez compris, le but visé par la marque nippone ce sont bien les Etats-Unis. La réussite des succursalles européennes, à Londres, Paris, Moscou, Rome, est palpable, les chiffres ont augmenté de plus de 50% en l’espace de quelques années seulement, avec un chiffres d’affaire de 10 milliards d’euros.
Pour s’assurer une telle réussite, Uniqlo ne manque pas de s’entourer de stars locales ou planétaires pour faire leur promotion. Ludivine Sagner fut un temps l’ambassadrice française de la marque japonaise dans notre pays. Plus récemment, le tennisman Novak Djokovic a accepté que son portrait orne les pages des magazins et des panneaux publicitaire en Occident.
En plus de s’exporter physiquement, Uniqlo importe ses méthodes de ventes, propres au savoir vivre et au respect nippon. A la porte d’entrée, se trouve un groom vous souhaitant la bienvenue en courbant l’échine et vous offrant les mains tendues vers l’avant, un sac pour faire vos courses. Dans le magasins, les employés sont présents pour répondre à toutes vos interrogations : « existe-t-il le même modèle en taille S ? », « Est-il disponible dans une autre couleur ? », il suffit de demander et vous aurez la réponse. Au moment de passer à la caisse, si vous payer par carte, la/le caissier(re) vous rend votre carte et opinant de la tête pour vous remercier d’avoir acheter chez eux. Une attitude bien appréciable quand on est client.
Pour conclure, Uniqlo est une enseigne hype et moderne, à l’image de son pays d’origine, le Japon. Son nom évoque une parfaite osmose entre modernité et tradition. Modernité grace à des vêtements dans le vent, concoctés par des artistes contemporains et la Tradition, grace à la quamité des matières premieres. Y aller ce sera l’adopter.
[b]Vive le commerce non manufacturier ni agro&alimentaire sur le territoire Européen et qui plus est français, vive les marchand du temple et les colifichets, vive les inutilités ordinaires…[/b]
effectivement, zelectron, il y aura tjrs l’argent pour l’inutile, les futilités… Et des gens pour admirer ces reussites
C’est le credo actuel; l’urgence peut attendre