Chow Ching Lie est une pianiste reconnue dans le monde entier. Mais, sous ses airs de femme heureuse se cachent de terribles blessures du passé. Sa vie a été rythmé par des drames et des désillusions. C’est pour cela qu’elle nous raconte tout ça dans son roman autobiographique : Le palanquin des larmes.

Tout commence par un mariage… mais ici, il n’y a pas d’exclamations de joie ni quoi que ce soit d’autres ayant trait au bonheur. La jeune Ching Lie n’a que treize ans et doit déjà lier sa vie à celle d’un homme beaucoup plus âgé qu’elle.

C’est donc avec des larmes de tristesse et de douleur qu’elle s’installe dans le beau palanquin rouge.

 

 

 

L’auteure nous raconte son histoire avec beaucoup de simplicité et de lucidité. Tout nous est dévoilé et nous pénétrons de plein fouet dans son quotidien dur et triste. Comment ne pas craquer face à un homme autoritaire qu’on n’aime pas ? De plus, il la traite comme une moins que rien et refuse, bien entendu, catégoriquement qu’elle travaille. Il la veut sous sa coupe. C’est dans cette ambiance tendue et triste qu’elle va mettre au monde ses enfants.

C’est aussi grâce à eux qu’elle va puiser son énergie afin de se sortir de cet enfer conjugal. Nous assistons alors à une véritable renaissance et le récit change du tout au tout. A travers cette vie jalonnée d’épreuves et de joie, nous faisons connaissance également avec la Chine de cette époque-là.

Nous nous imprégnons de cette culture chinoise si austère et riche à la fois.

Outre le fait que cela soit un livre autobiographique, le palanquin des larmes est également un formidable hymne à l’espoir et au rêve. Chow Ching Lie n’a jamais abandonné et cette grande force d’esprit l’a guidé vers un destin exceptionnel.

La suite s’appelle Concerto du fleuve jaune et se focalise surtout sur la vie de l’auteure aux Etats-Unis.