Le décrochage scolaire au Québec

Il y a plusieurs années, le décrochage scolaire n’avait pas la même ampleur qu’aujourd’hui. Les jeunes pouvaient arrêter l’école sans être perçus comme des « lâches ». Ils pouvaient aller sur le marché du travail même avec leur faible scolarité. Maintenant, ce n’est pas tout à fait la même chose. Il est de plus en plus difficile de se placer sur le marché du travail et d’avoir un bon salaire avec seulement un secondaire 5. C’est vers les années 1980 que tout à commencer à basculer. Le décrochage était de plus en plus fréquent. Cependant, comment allons-nous garnir le marché du travail si tous les jeunes cessent leur éducation?

En bref, le décrochage scolaire diffère selon le sexe de la personne. Les filles ont d’avantage tendance à terminer plus rapidement leur étude secondaire et à continuer vers l’université que les garçons.

« Ce taux de décrochage est plus élevé chez les garçons (42%), comparativement aux filles (28%) ».[1]

En octobre dernier, l’économiste de l’Université du Québec à Montréal, Pierre Fortin, comptait 137 décrocheurs dans la province et 100 en Ontario.

De plus, dans les milieux défavorisés, la proportion d’abandon est de 40%.

Cependant, je me demande ce qui pousse les jeunes d’aujourd’hui au décrochage.  J’ai 18 ans et la seule chose qui me pose problème est de prendre une décision sur la branche et le métier à  choisir ?

C’est peut-être le surplus de choix qui leur fait peur.

C’est peut-être la difficulté des études qui les pousse à l’abandon.

Mais, peu importe l’influence de leur décrochage, je crois tout de même que le Québec doit agir. Si les campagnes de sensibilisation ne fonctionnent pas suffisamment, il faut trouver d’autres moyens. Qui est-ce qui va continuer de faire rouler l’économie dans plusieurs années si le taux ne cesse d’augmenter?

 


[1] http://www.cmontmorency.qc.ca/~lcaron/IPMh06/w3/index2.html