Le récent débat sur l’identité nationale a laissé des séquelles ; au nom d’une droite décomplexée, la France s’est encore divisée sur le sujet.
Je n’avais pas participé à ce débat mal organisé qui a incité le simple lambda à se poser des questions qu’il ne se serait jamais posées en temps normal, préoccupé qu’il est à se bâtir un avenir malgré la crise. De vieux démons ont ressurgi montrant du doigt une partie de la population.
Des membres de l’UMP craignant de nouveaux de nouveaux dérapages, l’appellation du débat sur l’Islam a été transformée en débat « sur la laïcité ».
Dernièrement, j’étais plutôt prête pour ce genre de débat pensant qu’il tordrait le cou aux clichés et aux a priori savamment distillés par ceux qui font un amalgame entre religions, nationalités et racines.
D’ailleurs, ce serait l’occasion, une fois de plus, pour le gouvernement, de faire oublier une séquence désastreuse de notre politique étrangère qui, n’est, tout de même, que la face cachée de l’iceberg d’une politique générale bien loin de faire l’unanimité depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Le constat fait pose des interrogations, cependant. Les antisarkozytes « primaires » avaient-ils raison depuis le début ; avaient-ils eu la finesse d’analyser les mots de campagne présidentielle du candidat Sarkozy ? L’histoire leur donne raison et ils n’ont donc pas à rougir de leurs prises de positions.
François Bayrou, qui avait mobilisé près de sept millions de voix en 2007 et avait profondément déçu son électorat, en refusant son véritable rôle de rassembleur, est le principal vecteur de la progression du FN. Certains militants, à la recherche d’un vrai leader et dégoûtés par l’attitude de l’ancien président de l’UDF et des politiques en général, s’en sont allés vers le parti nationaliste qui n’a pas encore fait ses preuves dans un gouvernement.
L’électorat volatil de François Bayrou cherche toujours une autre voie, celle qui lui avait été promise par un président d’un nouveau parti, le MoDem. Les engagements non tenus, une parole donnée à l’emporte-pièce et un grand saut qui ne s’est pas fait à gauche ont vite eu raison de ce parti devenu « fantomatique ». Aujourd’hui, la politique française dans son ensemble s’en ressent et paie le prix des errements mercantiles des représentants de François Bayrou dans les départements.
A lieu de gaspiller nos capacités intellectuelles dans un débat anachronique au vu des profonds changements géopolitiques dans les pays arabes aspirant à la démocratie et à la liberté, au-delà des considérations religieuses et avec un message d’espoir pour les années à venir, nous avons d’autres chantiers plus importants à traiter comme le chômage et le développement de nouvelles entreprises et énergies, le logement, la précarité et la redistribution des richesses.
ceux qui font l’amalgame entre religions, nationalités et racines, sont les mêmes qui se rebelles contre les pouvoirs en place. Regarder bien ce qui se passe dans les petits royaume du golfe et vous verrez qu’il y a danger mortel pour les sociétés occidentales.
Pour la politique intérieure de notre pays je n’ai entendu aucun politique parler de travail, ils causent surtout finances, croissance et inflation.
Sachez que sans travail il n’y a ni finances, ni croissance et inflation.
Pauvre pays et piétre habitant.
Le débat sur l’islam anachronique ??????? Nenni ce sont les préceptes de l’islam qui sont anachroniques …..