Une des priorités des deux principaux partis politiques du Québec n’est pas l’éducation postsecondaire. En effet, le parti libéral, au pouvoir présentement, ainsi que le parti de l’opposition officielle n’ont pas de réel intérêt pour les étudiants. Il en revient à ces partis, qui forment notre gouvernement, de s’occuper des futurs diplômés. Ou devrions-nous dire, les futurs non-diplômés? Advenant du fait que M.charest a pris le pouvoir en ce 8 décembre 2008 aux élections provinciales, les étudiants en ressortiront perdants.

Souvenons-nous de 2004, le gouvernement Charest avait coupé 103 millions de dollars en prêts et bourses au Québec. Combien d’étudiants ont été touchés par cette coupure? Par la suite, Charest n’as fait que des offres inacceptables aux étudiants. Nous venons de redonner le pouvoir à ce prêcheur d’ignorance. Nous, les étudiants, sommes bien placés pour nous demander quel vol sera commis à notre endroit cette fois. Après tout, c’est nous qui subissons ces injustices. Et pour bien aller avec les 103 millions, nous avons droit à un dégel des frais de scolarité de l’ordre de 50$ par session sur une période de 5 ans. Soit, une augmentation de 500$ en 5 ans. Au final, les étudiants doivent se concentrer plus sur leur travail à salaire minimum plutôt que sur leurs études, ou tout simplement abandonner l’idée d’aller aux études, faute de moyens. Le Québec est un état riche en culture et en connaissances. Plusieurs découvertes importantes et utiles au monde entier sont faites ici, dans nos universités. L’endettement a un impact considérable sur l’éducation, c’est un véritable fardeau pour ceux qui veulent étudier, sans en avoir nécessairement les moyens et même à la plus part des étudiants. En endettant les étudiants, le gouvernement brime l’accès à une source énorme de potentiel. Que voulons-nous faire du Québec? Un état peu éduqué asservi aux mains des grandes compagnies? Où un état qui évolue et qui contribue, grâce à son vaste réservoir de connaissances, au développement mondial.

Soyez assurés, mesdames et messieurs, membres du gouvernement du Québec, que les étudiants ne sont pas du tout dispos à supporter ce genre d’injustice une fois de plus. Nous tenons à notre éducation et à notre intellectualité. Nous ne nous laisserons pas brimer par vos décisions insensées.