« Le cri de la bête »

  Elle hurle, hurle à la mort de douleur

Et sa vie n’a plus la moindre saveur

Et ses joues n’ont plus aucune couleur,

Elle est amère et s’étouffe de pleurs.

 

Elle hurle, hurle autant qu’elle le peut,

N’admet pas l’achevé sonnant trop creux,

N’admet pas de n’être plus tous les deux

Impossible de se résoudre à mieux.

 

Elle hurle, hurle une plainte de bête,

Assommée de calmants, plus rien n’arrête

Sa détresse, elle met son coeur en miettes,

Tout à coup, la vie lui semble obsolète.


© Terhi Schram (texte inédit) – 02.02.2012.