Franchement, qu’est-ce-que ça peut foutre que tel ou tel people viennent se présenter au meeting d’un candidat à la présidence ?

Tout ce que l’on peut dire, c’est que si quelqu’un vote pour un candidat sous prétexte qu’il a vu son chanteur ou son acteur préféré venir le supporter : on peut considérer qu’il y a du mal de fait !!!

Sans compter que cela peut se révéler absolument contre-productif pour la carrière d’un artiste, cela s’est vu lors de la dernière élection présidentielle.

Tout dépend du public que vous drainez, me direz-vous… Si votre fond de commerce est la ménagère ou la bourgeoise de 60 ans, ça n’engage à rien. Mais malheur à vous si vous êtes suivi par un public jeune !!! On l’a vu pour Faudel et autre rappeur…

Mais il n’y a pas que des acteurs et des chanteurs. Il y a aussi les écrivains, les journalistes (là, déontologiquement, c’est plus sensible).

Ne vous méprenez pas : un artiste, voire l’écrivain ou le journaliste peut être aussi ringard dans son positionnement politique et idéologique que vous et moi, même s’il se fait une haute opinion de lui-même !

Faire la une de Gala ou de Paris Match n’est pas, en soi, une référence. Avoir une fortune planquée en Suisse ou en Belgique, non plus.

Mais il y a certainement un point sur lequel l’artiste et le politique se rencontre : le désir impérieux d’être sous les feux de la rampe. D’être regardé, adulé, vu.

N’en doutons pas, il y a du cabot chez nos grands élus. D’ailleurs, à voir la manière dont sont orchestrés les meetings, aujourd’hui, on peut effectivement considérer que tout cela relève du spectacle. Parfois de la dramaturgie.

De là à dire que pour certaines vedettes sur le retour, cela représente une occasion inespérée de remonter sur scène et de connaître, encore une fois, la griserie des applaudissements et de la foule qui vous regarde…

Décidément, tout ce beau monde vit dans un monde qui n’est pas le nôtre.