Cette année il y a eu plusieurs affaires concernant les journalistes ,la protection des sources,….etc;j'ai en mémoire l'affaire Dasquié,l'affaire du journaliste de auto plus qui avait publié des photos d'une future voiture de renault…..etc.
La dernière en date que je trouve absolument grave et l'affaire du journalisme de Libération interpellé par la justice.
C'est une très grave affaire par:
-Les moyens et le ton employé:en effet les policiers ont débarqué tôt le matin ;le journaliste a été injurié devant ses enfants; il lui a été interdit de téléphoner(c'est à dire laisser les enfants seules);
Ensuite au Commissariat,il a été fouillé au corps,il avait les menottes;donc une volonté manifeste d'humilier et de provoquer.
-La disproportion énorme des moyens employés par rapport à ce qui était en cause:"un internaute qui avait publié sur le site de Libération un commentaire qui avait déplut à une personne ayant des procédures contre Libération;le journaliste en question était Président de Libération et on utilise les procédures les plus lourdes:ceux de la grande délinquance;de la mafia;du grand banditisme;…avec un mandat d'amener;la garde à vue ,les fouilles au corps;les menottes….Bref c'est une grande disproportion.
Cela nous amènent à poser plusieurs questions:
-Qu'est-ce que le droit de la Presse fait devant le pénal;Pourquoi une procédure pénale dans ce cas là?Je ne comprends pas!En l'espèce une simple amende était de vigueur!
-Et encore plus grave;si un journaliste ayant les moyens de se défendre se trouve traité de cette façon par la justice;quant est-il du citoyen ordinaire désemparé face à de telles mesures et qui n'a pas les moyens de se défendre.
Les ministres de tutelles n'ont pas réagit en affirmant "que se sont des procédures normales" alors que le code de procédure pénal prévoie que les menottes sont utilisées que lorsqu'il y a un vrai risque pour lui même ou les autres.Ce que je ne comprends pas;moi ayant effectué des études de droit;comment un juge a pu autoriser tout cela?Peut être voulais -elle attirer par l'absurde l'attention sur l'incongruité des procédures pénales!
En plus de cette affaire,cette année:l'anonymat des sources des journalistes et du secret de l'instruction pose aussi problème. On voit des policiers débarquer dans les rédactions avec un mandat pour des broutilles saisissant tous les matériels ou l'on peut stocker de l'information. Et si l'on ajoute l'affaire de la réforme de l'audiovisuelle ou l'on se pose des questions sur l'indépendance ,sur le financement et sur la viabilité du service publique…Alors oui les rapports entre les journalistes et le gouvernement sont difficiles.
Un métier a risque ?
Bonjour vous avez raison Dealmantis même en France le métier de journaliste s’apparente aux journalisme international et ses risques comme je l’ai exprimer dans
un commentaire sur l’article de Sophy (Une disgrâce Annoncée ??)La France pays de
libertés,faut voir????