Où les pays et les démocraties du monde ont tenté d’ échanger leurs idées pour combattre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance, sans parler ni de la Palestine, ni du Tibet, ni du Rwanda, pour ne fâcher personne. Un véritable cirque ou les ambassadeurs des démocraties siègent aux cotés des pires dictateurs du monde. Un projet incroyablement ambitieux, et qui permet surtout aux méchants de ridiculiser les gentils, et vice-versa…morceaux choisis:

"Dès que l’ union Européenne s’ exprime, on reconnaît la face ‘hideuse’ de l’ Angleterre, l’ ancien maître colonial"… la représentante du Zimbabwe "Personne dans ce conseil ne peut décider si Moïse à séparé ou non la mer en deux (!!)", le représentant de l’ Egypte "A ceux qui critique Cuba, je dirais La Patrie ou la mort! Nous vaincrons"…. le représentant de Cuba et ma préférée: "Nous apprécions les efforts fait par la Chine pour promouvoir la democratie et l’ état de droit, notamment son système de réeducation par le travail…", un représentant Africain

En 2001, à Durban, la première édition du "That’s anti-rascim Show" fut en partie sabordée à cause des évènements en Palestine, heu, en Israêl. Des Rabbins anti-sionistes et des militants franchement antisémites rôdaient dans les alentours de la conférence, et certains tracts de mauvais goût circulaient, affichant la gueule d’ Hitler avec la mention "s’ il avait gagné, il n’ y aura pas de sang palestinien en terre sainte…"

En 2008, en plein soulèvement Tibétains, le représentant Américain puis Australien tentè de soulever le débat. Le représentant Chinois intervient donc à deux reprises et demande au "président" de la conférence de "raisonner" son distinguer orateur Américain afin qu’ il se concentre sur l’ ordre du jour. Et c’ est bien là le problème.:
L’ ONU est financé à 99% par des démocraties pour intervenir dans les pires dictatures du monde. Mettre tout le monde autour d’ une table et coller une étiquette anti-raciste par-dessus ne suffi pas.
Déjà durant la seconde guerre, en 1933, à Genève cela n’ avait pas fonctionné non plus. Goebbels avait eu cette remarque révélatrice de la mentalité de ceux qui sont d’ accord pour s’ assoir autour d’ une table, tout en ayant la volonté de vouloir continuer  à persécuter librement à l’ intérieur de leurs frontières: "Charbonnier est maître chez soi". Sacré visionnaire le naziar préféré d’ Hitler. Près de 50 ans plus tard, rien n’ a changé…

Pourtant, après l’ horreur de la shoah, Madame Roosevelt herself ( bon c’ était le fruit d’ un travail commun de rédacteurs de nationalités différentes, Francais, Chinois, Américains…) annonçait la "Déclaration des droits de l’ homme " qui garantissait à chaque être humain le droit au respect et à la vie partout dans le monde. L’ Afrique avait hésitée quant à l’ égalité des êtres entre eux et à l’ interdiction de l’ esclavage, l’ Arabie Saoudite pour l’ égalité homme-femme, et feu l’ URSS à cause de la guerre froide qui s’ annonçait. Et puis très vite, c’ était devenu les droits de l’ homme blanc, puis les droits de rien du tout.

Et alors que de sommets en conférences on fait croire qu’ il y a des gentils partout qui oeuvrent ensemble pour que tous les citoyens du monde futures puissent prétendre aux mêmes droits fondamentaux, les génocides se succèdent. Et les milliers de morts aussi. L’ Amérique de Bush enfonce le clou et donne une certaine légitimité aux états "rebelles" en matière de violation des droits de l’ homme, notamment à cause des massacres en Afghanistan et en Irak, et aussi à cause de la très controversée prison de Guantanamo. Depuis, les droits de l’ homme ne sont plus que l’ ombre d’ un temps révolu, où, après l’ horreur d’ une guerre honteusement meutrière, le monde avait cru en sa part d’ humanité .

Cerise sur le gâteau ?! A la sortie de la conférence de 2008, le philosophe milliardaire BHL se gonfle de haine pour le racisme sous toutes ses formes, mais surtout en mémoire pour les victimes de la shoah, insistant sur le fait que c’ est à ses cotés que se trouve le vrai anti-racisme, et non dans cette mascarade de conférence ou un président Iranien trouve une tribune pour prétendre que c’ est le sionisme qui ravage le monde. La seule chose qui soit sûr, ce sont les génocides et les morts, pendant que les rigolos de la politique se pavanent avec les plus belles étiquettes d’ anti-racisme collées sur le front, en attendant que ce soit leur tour de jouer les faux Martin Luther King. On n’ a pas fini d’ être raciste dans le monde.