Quentin Tarentino c’est le surdoué du cinéma qu’on adore ou qu’on déteste. Personnellement, j’adore !

Véritablement révélé au grand public avec  »Pulp Fiction", Palme d’or à Cannes en 1994, Tarentino impose immédiatement son style, sa  »patte » de cinéphile amoureux du 7ème art qu’il est.

Dans ses films, c’est à chaque fois l’assurance de dialogues savoureux, parfois hilarants surtout lorsqu’ils accompagnent de façon totalement décalée certaines scènes.

Tarentino crée un univers dans ses films qui peut paraître déjanté mais où tout est parfaitement orchestré ! le chef-d’oeuvre du genre, à mes yeux, c’est le premier volume de Kill Bill. Avec ce film, on a la garantie de passer un vrai moment de jubilation.

"Kill Bill" multiplie les clins d’oeils aux cinémas de diverses époques et surtout à une partie de l’univers culturel asiatique ( scènes sous forme d’animation manga, proverbes et citations chinoises et japonaises…) tout, dans ce film, est proche de la perfection. Par exemple, les thèmes musicaux de Kill Bill sont utilisés avec précision et non au hasard comme les thèmes qui accompagnent les scènes récurrentes où la magnifique Uma Thurman, l’héroïne principale, s’apprète à satisfaire sa (terrible) vengeance en affrontant un adversaire.

Bien sûr, les films de Tarentino sont souvent inondés d’Hémoglobine et une violence assez présente, il faut le reconnaître, fait fuire une partie des spectateurs potentiels mais la violence de certaines scènes est souvent contrecarrée par un humour décalé façon série B !

Les cinéphiles avertis sont souvent de grands admirateurs de Tarentino. En effet, ils repèrent tous les moindres clins d’oeils, références aux différents types de cinéma dont Tarentino rend hommage dans ses films. 

Encore une fois, certains disent que son cinéma est  »fourre-tout », qu’il ya beaucoup d’idées mais que l’écriture n’est pas maîtrisée (eh oui, il y en a qui osent affirmer ça !!). En tous cas, moi, je ne suis pas d’accord. Le réalisateur surdoué qu’il est ne fait pas n’importe quoi dans ses films. Souvent, toutes ses idées, références, sont parfaitement intégrées dans le film et s’imbriquent  avec harmonie même si certains croient y reconnaitre un chaos apparent. De fait, ce n’est qu’une impression et de toutes façons, je crois qu’il est assez imperméable aux critiques.

Moi, quand je regarde un film de Tarentino, j’ai l’impression d’être invité à une fête, une célébration du cinéma. Visiblement, le réalisateur de Pulp Fiction prend beaucoup de plaisir à réaliser ses films, à diriger ses acteurs et ses actrices qui sont souvent tellement fiers d’évoluer sous sa direction.

Bien sûr, il lui arrive de rater un film, personne n’est parfait ! tous les plus grands ont un ou même plusieurs de leurs films qui n’ont pas eu le succès escompté par ce qu’ils étaient mal faits.

Néanmoins, avec Tarentino, on a plus souvent de véritables chefs-d’oeuvres dans leur genre !

Comme je l’ai dit, ceux qui s’y connaissent un peu plus que moi en cinéma lui vouent souvent un culte. Un cinéphile averti en vaut deux. Mais le grand public, catégorie à laquelle j’appartiens, prend régulièrement un plaisir immense à regarder du Tarentino.

Quand on est invité à une fête, il serait dommage de ne pas s’y rendre et d’en profiter.