Le chikungunya aux portes de la France.

La terrible maladie qui avait frappé La Réunion et Mayotte l'année passée a débarqué dans le nord de l'Italie où plus d'une centaine de cas de chikungunya ont été relevés.

Toutes personnes se rendant dans cette région doivent impérativement se protéger contre les piqûres de moustiques en portant des vêtements adaptés (manches longues et col fermé) et en utilisant des répulsifs.

Les personnes revenant d'Italie, et plus particulièrement de la région de Ravenne, qui auraient un brusque accès de fièvre associé à des douleurs articulaires doivent immédiatement consulter un médecin et lui faire part de leur crainte d'être porteur du virus du chikungunya.

Si le chikungunya peut dans certains cas n'entraîner qu'une fatigue prolongée, les douleurs articulaires peuvent persister et devenir invalidantes. À la Réunion, deux enfants sont décédés des suites de cette maladie.

2 réflexions sur « Le chikungunya aux portes de la France. »

  1. conséquence du réchauffement et de la globalisation…
    entendu sur France-inter

    La crainte de l’OMS, c’est que le moustique tigre incriminé en Italie puisse véhiculer d’autres parasites permettant la contamination de maladies plus dangereuses comme la dengue….

    A vos moustiquaires

  2. Un voyageur à l’origine de l’épidémie de chikungunya
    Un voyageur à l’origine de l’épidémie de chikungunya en Italie
    Un voyageur étranger venu d’Inde, porteur du virus du chikungunya, serait à l’origine de l’épidémie qui a touché plus de 160 personnes dans le nord-est de l’Italie, une transmission locale qui constitue une « première mondiale » hors des tropiques, selon des experts.

    « La possible source d’infection » serait un voyageur venu d’une région du monde touchée par une épidémie de chikungunya en visite à Castiglione, un des deux bourgs dans le nord de l’Italie touchés par l’épidémie, le 23 juin, a indiqué l’Institut supérieur de la santé italien (ISS) dans un communiqué mercredi. Selon l’agence Ansa, l’homme venait d’une zone de l’Inde touchée par le virus et, ignorant qu’il était contaminé, il a rendu visite à des amis à Castiglione. Il a été piqué par un moustique, à qui il a transmis le virus, permettant ensuite la propagation de la maladie en Italie. « Dix jours plus tard, le 4 juillet, le premier cas de chikungunya était constaté à Castiglione », ajoute le texte.

    Pour l’expert français Antoine Flahault, interrogé dans le journal professionnel le Quotidien du Médecin, ces cas de transmission locale (« autochtone ») de chikungunya recensés en Italie constituent une « première mondiale » hors de la zone intertropicale. « La souche responsable est très probablement la souche africaine partie du Kenya en juin 2004 », selon le Pr Flahault, coordonnateur de la cellule française de recherche sur le chikungunya. Il a relevé que l’épidémie qui était confinée dans l’océan Indien s’étendait, jugeant ce phénomène « inquiétant sans être alarmant ». « Des maladies autrefois dites tropicales sont devenues beaucoup plus universelles », a souligné le Pr Flahault. Plus de 160 cas confirmés de chikungunya ont été recensés en Italie et une trentaine d’autres sont encore en cours de vérification, a indiqué le virologue Antonio Cassone, directeur du département des maladies infectieuses à l’ISS. (afp)

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