De façon à inciter l’ensemble des français à souscrire une complémentaire santé, le gouvernement a lancé depuis 2005, une aide complémentaire santé (ACS) qui doit permettre aux personnes les plus précaires de voir leur contrat santé divisé par deux.

L’aide complémentaire santé (ACS) s’adresse aux personnes en situation régulière, habitant en France depuis au moins 3 mois et dont le niveau de vie annuel se situe entre le plafond de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et ce plafond majoré de 26 %, soit environ 799 € par mois pour une personne seule.

Cette aide se présente sous la forme d’un chèque santé, qui peut varier de 100 à 500 €  selon les revenus et qui doit être présenté lors de la signature d’un contrat de complémentaire santé. Les bénéficiaires de ce chèque doivent l’utiliser dans les 6 mois qui suivent sa réception.

Il ne peut y avoir qu’une seule aide par foyer, son montant varie selon le nombre de personnes.

Comment obtenir cette aide 

Il suffit de remplir chaque année, un formulaire délivrée par les Caisses primaires d’assurances maladie (CPAM) et de le retourner accompagné d’une attestation de ressources. La décision d’accorder cette aide est donnée dans les deux mois à partir de la réception de la demande. 

Vous pouvez vous  procurer ce formulaire sur le site de l’assurance maladie (Ameli.fr)

Très souvent de nombreuses personnes ne savent pas qu’ils peuvent bénéficier de cette aide ; en 2010 sur les 630 000 attestations délivrées par les CPAM, 100 000 n’ont pas été utilisées.

Pour les responsables de la caisse nationale d’assurance ce dispositif n’est pas vraiment pour l’instant un réel succès, même si le nombre de bénéficiaires augmentent régulièrement depuis  sa mise en place.

Certains invoquent la complexité du dispositif, d’autres pensent que le fait que cette aide ne couvre en moyenne que la moitié du coût du contrat n’intéresse pas forcément l’ensemble des 2 millions de personnes qui peuvent y prétendre.