Au mois de juillet dernier, nous avons passé une dizaine de jours à la frontière du Lot, de la Corrèze et de la Dordogne. Lors de notre second jour, nous avons passé la journée en Corrèze, et avons visité entre autres Collonges-la-Rouge, et également Turenne, et notamment son château.

Cette journée fut l’unique jour de vraie canicule de notre séjour… le soir à 19h il faisait encore 32° à l’ombre… les jours suivants, si nous n’eûmes pas de pluie, les températures sont bien redescendues…

Nous arrivons à Turenne vers 10 heures et nous garons tout en bas, avec une vue magnifique sur le village. Le parking est gratuit. Je vous passe les détails sur la visite du village, à pied bien sûr, qui n’est pas le sujet ici, mais je peux vous dire que déjà, pour arriver à l’entrée du château, ça grimpe!

A un moment, je me suis demandé s’il se visitait, car on longeait les remparts sans jamais trouver l’entrée! Mais finalement, un monsieur charmant bien qu’occupé au téléphone par une fuite d’eau inopinée à son domicile le matin même, nous a accueillis dans une petite guérite, nous avons acquitté le ticket d’entrée de 4€ par adulte et avons commencé à grimper vers le château.

Déjà, lors de l’ascension du chemin pavé, on bénéficie de vues magnifiques et imprenables sur la vallée, le village en contrebas, mais on va monter encore plus haut, en tout cas, on va essayer!

Première étape en franchissant l’enceinte, la salle de garde, qui date du XIVème siècle. Elle présente des cartes historiques sur une grande table en bois, divers meubles dont certains sont privés, et une armure sympa pour les photos! De la fenêtre, on jouit encore d’une belle vue.

Ensuite, on pénètre dans les jardins à la française (qui ne sont pas mes préférés, j’aime le fouillis des jardins à l’anglaise), mais très joli. Je pense que ce jardin remplace le reste du château… il y a de belles fleurs en cette saison, des roses odorantes et il est très bien entretenu.

Fait étonnant, il y a dans le jardin un petit gîte qu’il est possible de louer…

Ensuite, la troisième partie à laquelle notre ticket nous ouvre l’accès, est la tour César qui date du XIIème siècle. Là, j’ai eu une petite mésaventure: l’escalier est à vis, les marches sont hautes mais étroites, j’ai un peu le vertige, il faisait chaud, on avait beaucoup grimpé, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais à la moitié j’ai commencé à ressentir de violentes nausées, j’ai dû redescendre et j’ai été malade dans le jardin… pourtant j’ai monté des phares et autres abbayes bien plus hautes ou encore la dune du Pyla l’an dernier, ça ne m’était jamais arrivé… j’étais assez mortifiée, mais impossible de remonter. Mon mari a pris des photos d’en haut, de ce qui est une vue apparemment splendide de la vallée et du causse corrézien… je me suis contentée de la vue quelques 20 mètres plus bas, déjà magnifique…

J’avoue avoir été un peu déçue, cet incident mis à part, de cette visite, car l’intérêt architectural et historique me semble tout de même un peu limité… je pense l’intérêt primordial de la visite de ce château réside vraiment dans les vues incroyables dont on bénéficie sur le causse corrézien, ce qui, de toutes manières, vaut le déplacement.

Merci de votre lecture.