Un secret bien gardé que nous révèle le Canard Enchaîné du mercredi 9 mai 2007. Service d’ordre pointilleux, policiers de tout genre et journalistes refusés mais, avec qui alors déjeunait Nicolas le lendemaib de son élection ? On aurait pu penser, avec un peu de légèreté, que c’était avec sa femme, ses enfants, ses amis, que ce n’était qu’un moment intime, une détente bien méritée après autant d’efforts et une campagne de « diabolisation » contre le brave candidat. On est pourtant bien loin de la réception intime et encore plus de la réalité.

 

 

C’est avec tout le gratin de la finance que le futur président déjeunait à peine élu. Une belle brochette de financiers (hardis à se lever tôt) venus tous en coeur féliciter la victoire de leur ami.

– Martin Bouygues (TF1, Bouygues télécoms, Bouygues travaux publics etc.)

– Vincent Bolloré (Havas, Direct TV, instituts de sondages CSA, journaux gratuits Direct Soir, Matin Plus)

– Alain Minc (président du conseil de surveillance du Monde, conseillers de Charles Pinault, des Caisses d’épargne etc.)

– Dominique Desseigne ( propriétaire du Fouquet’s, des Casinos de Deauville etc.)

– Arnaud Lagardère (EADS, Europe1, Lagardère Média etc.) quant à lui était au siège de campagne du candidat et n’est pas venu à la petite sauterie.

– Antoine Bernheim (Generali)

– le belge Albert Frère (premier actionnaire de Suez, Total etc.)

Le Cac40 met en appétit, le petit Nicolas a sûrement dû régler la note, c’est le moins qu’il puisse faire, car avec toutes ces connivences dans le monde de la finance et des médias, on saisit mieux la « rupture »… Mais le Canard ne nous apprend pas qui a payé la note ni la suite, personne n’oserait imaginer qu’un homme avisé comme Sarkozy s’abaisserait à recevoir des cadeaux de la haute finance car chacun sait qu’il faut ensuite rendre la pareil…

Bref, la France d’après est en marche mais pour ce qui est de la « la République irréprochable », il va falloir encore faire des heures supplémentaires.