Le Brésil se débarasse du Chili

Le Soccer City Stadium de Johannesburg,

Un parfum d’Amérique du Sud, le Brésil affronte le Chili pour une place en quart de finale.

Il reste un anglais en Afrique du Sud, l’arbitre Mr Webb. Une petite consolation pour oublier la mauvaise prestation de l’Angleterre, à des lieux du niveau espéré.

Felipe Melo, Elano et Julio Baptista sont « blessés » selon la feuille de match. Plutôt un choix du sélectionneur brésilien, Dunga. Alvés sera titularisé au milieu de terrain, Kaka fait son retour après son exclusion, et Ramirez complète le choix de Dunga, avec le retour en point de Robinho.

Une première période ou le Brésil installe sa rigueur défensive, donnant l’illusion au Chili de dominer les débats.

Une tactique qui se révèle une fois encore gagnante, il aura fallu se montrer patient, mais à la 34ème minute, Juan plaçait une tête hors de portée de Bravo, sur un corner délivré par Maicon.

Les Chiliens ne se remettront jamais de l’ouverture du score, au contraire la Selecao enfonce le clou quelques minutes après…

L’organisation défensive du Brésil est impressionnante de rigueur, il sera bien difficile de manœuvrer cette sélection. Dunga ne présente pas une équipe spectaculaire, à des lieux de la folie et de la samba, mais pour le moment les résultats lui donnent raison.

Après avoir ouvert le score, la Selecao joue tranquillement et dégage beaucoup de sérénité.

Surtout qu’à la 38^ème minute, Luiz Fabiano, à la limite du hors-jeu, dribble le portier chilien, Bravo, et marque tranquillement dans le but vide. Quelle terrible sanction pour cette équipe chilienne, qui est KO debout, vacille, attendant avec impatience la rentré aux vestiaires.

La seconde période va-t-elle redonner du courage à la Roja, ou au contraire le Chili va s’effondrer…

La 59^ème minute…

Robinho scelle le match. Jusqu’à cette minute, Robinho s’était montré d’une rare discrétion. Une percée de Ramirez, qui sert l’attaquant de Santos, sans contrôle le prodige marque d’une frappe du droit.

Le Chili était bien trop tendre pour le Brésil, qui sans forcer son talent, se contentant du résultat acquis. Dunga est beaucoup critiqué au pays pour son manque de panache, mais il faut bien reconnaitre que le sélectionneur Auriverde a su imposer une équipe rigoureuse, ne commettant qu’un minimum d’erreur, et de plus cette sélection trouve toujours le chemin des filets…

Un rude client pour les Pays-Bas, ce match promet une empoignade de première, et le mot patience illustrera sans doute les débats.

Bravo au Chili, les hommes de Marcelo Bielsa repartent la tête haute.

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