Le Durbam Stadium.
La Seleccao face à la Selecao…
Portugal -Brésil qui sera le premier du groupe G. De son côté la Côte d’Ivoire affronte la Corée du Nord.
On ne va pas trop s’étendre sur cette première période, fermée et pour le moins tendue. L’arbitre ayant déjà distribué la bagatelle de sept cartons jaunes, 4 pour le Brésil qui mène aux points !!
D’ailleurs à ce titre, Dunga joue la prudence. Felipe Melo, particulièrement virulent depuis le début de la rencontre est remplacé par Josué.
L’arbitre s’est montré tolérant, c’est le moins que l’on peut dire, en n’expulsant par Juan, coupable d’une main volontaire (en position de dernier défenseur…), qui a mis fin à une belle action portugaise.
La première période se résume à une énorme occasion brésilienne. Nilmar servi par Fabiano, reprend sans contrôle du gauche, la balle heurtant le poteau d’Eduardo.
Les Eléphants quittent la compétition avec les honneurs. On ne peut pas dire que la Côte d’Ivoire est ménagée ses efforts pour parvenir à ses fins. Une victoire trois buts à zéro, Touré dès la 14ème minute, Romaric à la 20ème minute et Kalou à la 82ème minute. L’équipe ivoirienne n’est pas passé si loin de l’exploit dans ce groupe compliqué. C’est bien dommage pour l’Afrique.
Je ne vais pas m’étendre sur le match Portugal-brésil, ou les deux sélections n’ont pas réellement fourni le jeu escompté.
Les Auriverde et la stratégie à « l’européenne » de Dunga, s’appuyant sur des éléments rodés à cette tactique de rigueur défensive, pratiquement tous jouent dans le Calcio.
Il faut reconnaitre que malgré tout, au grand dam de Dunga, le Brésil n’a pas paru serein. Il est vrai qu’un certain manque d’enjeu…
Cristiano Ronaldo, hormis quelques escapades, n’a pas montré grand-chose. Autant ses coéquipiers paraissent en forme optimale, le stratège lusitanien lui par contre semble émoussé.
Il sera bien difficile de jouer contre la sélection portugaise, une défense de fer qu’il est bien difficile de contrarier.
Comme bien souvent le choc a accouché d’une souris…
Il est certain que l’on a vu deux grosses cylindrées, le Brésil possédant plus d’impact offensif, sans toutefois atteindre des sommets.
L’Argentine de Diego Maradona m’a beaucoup plus impressionné. De plus on sent un véritable amour entre les joueurs et le sélectionneur, un respect profond. Chaque joueur acceptant son rôle, il n’est pourtant pas facile de gérer un banc de touche constellé de stars. La mayonnaise a pris.
Brésil et Portugal en 8ème de finale après un match musclé !
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