Le Brésil déclare la guerre à la déforestation illégale

 

Faisant suite à l'opération " Guardiões da Floresta " (Gardiens de la forêt) lancée le 11 février par le gouvernement de l'état de Pará durant laquelle 15.000 mètres cubes de bois d'origine illégale ont été saisis, le gouvernement brésilien vient d'annoncer, lors d'une conférence de presse à Belén, dans ce même état de Pará, le lancement d'une nouvelle opération dénommée " Arco de Fogo " (Arc de feu) pour lutter contre la déforestation illégale en Amazonie.

L'opération a débuté ce mardi à Tailândia, à environ 250 km de Belén, avec le déploiement de 300 policiers et agents de l'Institut brésilien de l'environnement.

Durant cette première phase de l'opération, les agents de l'État vont enquêter et inspecter les soixante-dix exploitations forestières et scieries de la région où avait été saisi le stock de bois d'origine illégale, ce qui devrait leur prendre une vingtaine de jours.

Après cela commencera la seconde phase de l'opération avec le déploiement d'un millier d'hommes dans les trois états d'Amazonie où les dégâts sont les plus importants, c'est-à-dire le Mato Grosso, Pará et l'État de Rondonia.

Espérons que cette vaste offensive viendra à bout des mafias du bois pour sauver la forêt amazonienne, ce poumon de la planète qui se réduit de plus en plus rapidement, atteint par le cancer du lucre.

2 réflexions sur « Le Brésil déclare la guerre à la déforestation illégale »

  1. Processus irréversible
    Espérons qu’il ne soit pas trop tard!

    -Ne plus importer de viandes « amazonienne », voilà le mot d’ordre!

    -Le développement « irréversible » des biocarburants n’arrange rien à cette problématique….

  2. intérêtes communautaires contre intérêt général!
    Mardi, environ 2.000 habitants en colère, soutenant les abatteurs illégaux de bois, avaient pris le contrôle de la ville, forçant à fuit les officiels de l’Agence de protection de l’environnement.

    Samedi, quelque 450 policiers fédéraux avaient repris le contrôle de la ville, patrouillant à cheval ou en pick-up, et saisissant quelque 500 camions chargés de bois de contrebande. « L’ordre a été rétabli pacifiquement », a expliqué le chef de la police fédérale Fernando Alberto Silva à la chaîne Globo TV.

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