De plus en plus de parents se posent de nombreuses questions sur l’éducation et l’épanouissement de leurs enfants et veulent avant toute chose les rendre heureux. La réalisation d’un individu est une valeur fondamentale dans la société et cela passe par une éducation attentive et structurée. Les parents ont donc la lourde tâche de favoriser et d’harmoniser le passage de l’enfant vers le monde adulte.
La protection de l’enfance en France, a fait l’objet de nombreuses évolutions législatives et réglementaires. En novembre dernier, il y a eu la célébration d’un double anniversaire : les 50 ans de la déclaration universelle des droits de l’enfant et les 20 ans de la convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). C’est suite à cela que le Président de la république a décidé de mettre en œuvre sous la tutelle de Nadine MORANO, (secrétaire d’Etat chargé de la Famille et de la Solidarité) les Etats Généraux de l’Enfance.
Les grandes orientations de la protection de l’enfance.
Dans le cadre de ce colloque, il convient tout d’abord d’améliorer la transmission de l’information pour éviter que le nomadisme de certaines famille ne leur permette d’échapper au contrôle et à la surveillance des services sociaux ; d’accroitre la prévention de la maltraitance par un soutien plus actif à la parentalité dans les premiers mois de l’enfant. Enfin de mieux venir en aide aux enfants qui vivent avec leur famille dans de situations de grande pauvreté en favorisant les contacts entre les familles et les équipes pédagogiques à l’école et en apportant une attention particulière aux questions de logement.
D’après l’INSEE, environ 65 % des 15 millions d’enfants français âgés de 1 à 18 ans, vivent avec leurs deux parents, et 20 % avec un seul parent. Plus d’un million d’entre eux appartiennent à une famille recomposée. Environ 8 % vivent dans des ménages très pauvres. De plus, le suicide reste la 2e cause de mortalité chez les jeunes de 15-24 ans. En dehors du cadre législatif et des chiffres la responsabilité des parents est très grande en matière d’éducation et d’épanouissement de l’enfant de façon à limiter les dérapages parfois irréversibles.
Savoir fixer des règles mais aussi être à leur écoute. Pendant très longtemps, l’éducation en France, donnait une image traditionnelle d’écoliers, très obéissants et conformes aux exigences d’une société soucieuse de ses valeurs, de ses codes et de sa hiérarchie. La discipline, la rigueur, le respect étaient les maitres mots de l’éducation de cette époque. Par la suite les années libertaires de l’après 1968 ont complètement changé la donne en matière d’éducation. Il ne s’agit plus seulement d’éduquer mais surtout de comprendre.
L’enfant dont les droits sont très largement reconnus et officialisés par les instances nationales et internationales a une place de plus en plus difficile dans notre société ; s’il est désiré, entouré, écouté, soutenu, il subit de plein fouet les conséquences des déboires conjugaux de ses parents, allant parfois malheureusement jusqu’à la maltraitance. Rendre un enfant heureux c’est avant tout lui donner un sentiment de sécurité intérieure, en lui expliquant les limites et les interdits à ne pas dépasser. Il faut aussi savoir l’accompagner, le féliciter lorsqu’il réussit, lui permettre de discuter les situations conflictuelles, l’encadrer au mieux pour supporter la vie dans les familles recomposées, lui inculquer les valeurs morales et l’éthique de la vie.
C’est une manière de lui montrer qu’on le prend au sérieux au même titre qu’un adulte. Aujourd’hui, il faut surtout permettre à l’enfant d’accéder à la prise de conscience des contraintes de la vie, sans que cela entrave son épanouissement. Il faut qu’il intègre dès son plus jeune âge qu’il n’a pas que des droits mais aussi des devoirs. La meilleure façon de lui faire comprendre les choses c’est peut d’être un exemple pour lui. Les parents restent avant tout des modèles d’éducation.
Compte tenu de l’évolution des mentalités et du contexte de société, il faut éviter que l’enfant s’enferme dans un monde virtuel, alimenté par les jeux de vidéo, cela risquerait de le rendre triste, solitaire, renfermé voire agressif.
Il n’y a pas de recette miracle et parfois le parcours de l’éducation des enfants est long et semé d’embuches. Trouver un équilibre entre plaisir et réalité, leur ouvrir les yeux sur les bons et les mauvais côtés de la vie, cela paraît si simple à dire mais parfois compliqué à réaliser.
bonjour
aller dire cela aux bushmen du kalaharie
marsoin
Bravo pour cet article.
Malheureusement rendre ses enfants heureux n’est pas le but de tout les parents.
Pourquoi ? J’en sais rien.
Bonne soirée
c’est quoi etre heureux
marsoin