Le bio une philosophie de vie…

Le bio c’est quoi ? Vous avez la définition agricole à propos de l’utilisation de pesticides, celle à propos de l’effet de mode, celle en réponse aux problèmes sanitaires dans l’alimentation et celle qui reste la base de ce que devrait être la consommation du bio, c'est-à-dire l’intégration dans une philosophie de vie.  

Et oui car si les industriels semblent enfin avoir compris le plus gros des besoins exprimés par les consommateurs « bio » en faisant enfin attention aux procédés de fabrication et au respect de l’environnement, ils ne semblent pas en avoir saisi tous les détails. Aujourd’hui le bio s’est démocratisé et comme toute chose à la mode, le concept s’est un peu perdu dans l’effet de masse. Désormais les grandes surfaces, ennemi des personnes altermondialistes, se mettent au bio ; étrange non ? Peut être d’avantage pour répondre à une demande qui ne cesse d’augmenter leur chiffre d’affaires que par le respect de réelles valeurs.

 


Et même dans les magasins spécialisés on trouve des aberrations, comme des flocons d’avoine qui proviennent de Finlande (ne peut-on pas en fabriquer chez nous et éviter les transports, la pollution et faire vive un agriculteur local ?), des magasins hyper climatisés et éclairés comme Versailles (ambiance naturelle et économie d’énergie assurées !), ou encore des suremballages pas vraiment indispensables à la conservation des aliments (un biscuit sec doit-il vraiment être emballé individuellement, rangé dans une barquette plastique, elle-même emballée dans un emballage de présentation et le tout envoyé dans des cartons minuscules de 6 paquets et intensément filmés sur palette ?).

Mais surtout le bio est-il vraiment crédible quand on sait que le coût de la labellisation évince de nombreux petits agriculteurs locaux qui ne vivent que difficilement de leur production bio malgré l’engouement général pour cette culture ? 

La véritable aide que l'on peut apporté à la planète ne serait-elle pas plutôt de ne produire que les quantités necessaires, bio ou non, et donc mettre en place une agriculture régulée et adéquate au réel besoin des populations. Comment jugez vous les invendus des supermarché même bio qui filent à la poubelle tous les soirs alors que certains mendient presque sous leurs portes?  Expliquez moi comment l'on peut tenir un discours de consommateur responsable et attentif aux nouveaux enjeux planétaires en tolérant cela!

A nous de nous poser les vrais questions et non pas de nous contenter, encore une fois, des réponses industrielles qu’on nous donne ! 

« Think global act local » , et puisque nous sommes le 5 juin, journée mondiale de l'environnement, prenez cinq minutes et réfléchissez à ce que vous seul pouvez faire pour le bien de tous et surtout des plus oubliés de la mondialisation, les pauvres, qu'ils habitent dans les pays du Sud ou dans ceux du Nord de cette fameuse planète arbitrairement coupée en deux par la mondialsiation des pays riches.

 

Info-facile

6 réflexions sur « Le bio une philosophie de vie… »

  1. Voilà un article plein de bon sens.
    Les produits BIO sont aujourd’hui le miroir aux alouettes dans lequel viennent se jeter une population de consommateurs qui se fait avoir come c’est pas permis.
    Je préfère et de loin la notion de culture raisonnée. le BIO en absolu ne peut pas exister, ne serait-ce que par l’air pollué que nous respirons tous.
    Il est évident que de la façon dont ces produits nous sont proposés et qu’on véhicule les messages du BIO, ils ne sont faits que pour les tiroirs caisse.
    Une chaîne commerciale et publicitaire qui se fichent royalement de la santé des consommateurs et de la protection de la planète qui ne sont pour eux qu’une pompe à fric.
    Si l’inverse était vrai et comme cela est bien mentionné dans cet article, les petits producteurs en vivrait.
    Chez-nous on appelle cela un attrappe- c……n.
    Faites un jardin, c’est mieux et cela initie les enfants à la vie et au respect de notre planète.
    Cordialement
    Ludo

  2. L’air pollué que nous respirons tous? c’est sérieux comme argument?

    rappelons juste qu’une plante ne se nourrit pas d’air^^

    Le Bio est difficile certes mais impossible non!

    Ensuite, préféré l’agriculture raisonnée au Bio, c’est comme préféré une voiture qui consomme 6litres/100km plutot qu’une voiture électrique (en matière d’éthique écologique bien sur je ne parles pas pour les fans de vitesse)

    Faut bien savoir de quoi on parle, l’agriculture raisonnée, ou bien l’agriculture de précision sont des formes d’agriculture moins intensives et qui essayent de limiter au maximum le gâchis.

    En gros les agriculteurs essayent d’estimer au mieux les besoins en engrais des cultures et d’éviter de mettre des insecticides qui ont pour vocation de tuer des insectes qui ne sont même pas la, car ceci arrive très souvent^^.

    Alors après oui il y a des abus, des choses à amélioré mais craché sur ce qui reste le mieux, et le plus représentatif des efforts qui commencent tous juste à apparaitre c’est pas malin…

  3. Benjamin,
    Vous oubliez que l’air pollué peut contenir des particules nocives qui se déposent sur la terre.
    Près des industries lourdes par exemple ou d’une façon générale les particules des gaz d’échappement des véhicules qui se déplacent à proximité des champs où sont cultivés les légumes BIO. Que reste-t’il du BIO?
    Puis rappelez-vous de Chernobyl, la pollution radioactive est bien venue par les airs et la consommation des légumes avait été interdite.
    A la dénomination de culture BIO, je lui préfère culture raisonnée. Et dans raisonné il y a raison, réflexion, intelligence.
    Dans BIO et je le maintient, il y a business tels ces légumes qui nous viennent d’Italie ou d’Espagne avec des camions qui polluent plus qu’une culture standard près de chez soi.

  4. Oui je suis plus ou moins d’accord avec vous, mais cela n’a rien à voir avec le sujet, que ce soit du BIo ou du raisonnée ou meme du ultra intensif, la qualité de l’air n’est pas un facteur déterminant.

    Quand on dit Bio les gens entendent Parfait^^

    Mais ce n’est pas les agriculteurs, ou bien même la société qui les trompent mais bien eux qui se méprennent.

    Car aujourd’hui il est bien difficile de trouver un endroit qui ne porte aucune traces de pollutions.

    L’agriculture biologique correspond à un mode de production qui n’utilise pas d’éléments chimiques ou artificiels, voila tout.

    Ensuite on peut incriminer les grandes surfaces de vendre du Bio, bien sur ca parait un peu bizarre quand on sait que ce sont les alter mondialistes qui ont prônés cette façon de cultiver^^

    Mais comment diffuser les produits biologiques a tout le monde si les grandes surfaces ne le font pas?

    Comment favoriser cette agriculture imparfaite mais bien plus propre?

    Ce n’est pas donner à tout le monde de pouvoir aller voir le producteur local^^

    Alors certes, il y a un « business » comme vous dites, moi je vois plutot la une utilisation intelligente du système^^

    Il n’y a qu’en encourageant économiquement qu’on incite la société a évolué, c’est malheureux mais c’est comme ca^^

    « Je lui préfère culture raisonnée. Et dans raisonné il y a raison, réflexion, intelligence.  »

    Comment peux t-on dire cela quand on se plaint des pollutions?

    Croyez moi, l’agriculture raisonnée n’a rien d’intelligente, elle est juste la pour montré un modèle un petit peu moins industriel de l’agriculture^^

    Les méthodes sont les mêmes, les doses un peu diminués, les effets sur la santé, toujours bien présents.

    IL suffi de doses infimes pour provoquer des effets, doses qui sont largement dépassées dans l’eau de consommation.

    Eau du robinet qui n’est d’ailleurs que très rarement contrôlée pour sa composition en pesticides.

    Idem pour les fruits et légumes vu que c’était le sujet de base.

  5. Benjamin

    Si le BIO consiste à dire qu’il s’agit d’une culture qui n’emploie aucun produit chimique je suis d’accord et c’est effectivement sa définition.
    Mais pour tout produit ou production il y a des normes établies puis il y a les interprétations celles justement des consommateurs qui perçoivent les produits BIO [u]dépourvus[/u] de tout produit chimique. Voyez la nuance.
    Puis je rappelle que le transport de ces fruits et légumes est très polluant puisque d’origine étrangère.
    Notre pays ne suffit pas à la demande et doit s’organiser.

    Vous dites:
    [quote]Comment peux t-on dire cela quand on se plaint des pollutions? [/quote] à propos de la culture raisonnée « dans raisonné il y a raison, réflexion, intelligence »
    Je peux également vous retourner la question en ce qui concerne le BIO qui vit sous les mêmes cieux, ou n’importe quelle autre culture.

    Il reste que personne à ce jour n’a réussi à m’expliquer pourquoi un légume dit BIO de catégorie 2 se retrouve sur l’étalage 3 fois plus cher que le même produit mais de catégorie 1 (donc supérieure) cultiver traditionnellement. (cas d’un kilo de courgettes ce dernier samedi)
    Un rapport de 1 à 3 paraît très supérieur au cout supplémentaire engendré par une culture BIO. Ce mode de production et sa distribution plus onéreux n’expliquent pas tout.

    Cela revient à dire que ce sont les personnes les plus argentées qui pourrons vivre sainement, alors que les autres devraient se contenter des produits chargés de produits chimiques.

    Dernier point, des études, notamment anglaises, ont montré que la différence entre légumes BIO et légumes traditionnel est infime.
    Quel crédit peut-on apporter à ces études? c’est un autre débat qui est loin de s’achever

    Une chose sur laquelle je suis d’accord indépendamment de toute considération écologique, c’est que les choses faites naturellement ne peuvent pas faire de mal, et que je conçoit l’objectif de la culture dite BIO dans le cadre de la protection de la nature.
    Et je crois que le pire en nourriture et boisson ce sont tous ces produits que l’on appelle « Alicament »

  6. [quote]Vous dites:

    Comment peux t-on dire cela quand on se plaint des pollutions?

    à propos de la culture raisonnée « dans raisonné il y a raison, réflexion, intelligence »
    Je peux également vous retourner la question en ce qui concerne le BIO qui vit sous les mêmes cieux, ou n’importe quelle autre culture.[/quote]

    Je ne parlais pas de la pollution qui viens de l’air, car oui effectivement il en est relativement de même pour toutes les cultures.

    Je parlais belle et bien de tous les produits utilisés en agriculture traditionnelle, qu’elle soit raisonnée ou non.

    Ensuite pour le prix, je ne suis pas agriculteur Bio, je n’ai donc pas de réponse, mais achetant le plus souvent possible des produits Bio je peux vous dire que la majorité ne sont pas à ce rapport la^^

    Je dirais simplement qu’il y a abus et arnaque dans tous les domaines.

    [quote]Dernier point, des études, notamment anglaises, ont montré que la différence entre légumes BIO et légumes traditionnel est infime.
    Quel crédit peut-on apporter à ces études? c’est un autre débat qui est loin de s’achever [/quote]

    Différences infimes, ce mot me parait bien efficace

    ne disais t-on pas que le réchauffement climatique était infime il y a quelques années?

    Aujourd’hui encore des études de ce type sont la uniquement pour jeter le trouble, le doute, Bien que le doute ne soit pas permis.

    N’ayant plus les chiffres en tête d’une étude réalisée au sein de l’université de Caen Basse Normandie, je peux vous dire qu les différences sont très loin d’être infimes mais ca vous le savez déjà 😉

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