Comme en 2009, le Barça est devenu champion du monde des clubs en atomisant en finale les brésiliens de Santos 4-0. Définitivement, le Barça est sur le toit du monde.
2 matchs, 2 victoires, 2 fois 4-0. On s’y habituerait presque. Et pourtant, si on s’attendait à une large domination des catalans en demi-finale contre les modestes Qataris d’Al Saad qui comptent dans leur rang d’anciens pensionnaires de la Ligue 1 comme l’ex capitaine Marseillais Mamadou Niang, la finale contre les Brésiliens de Santos et leurs 2 pépites, les internationaux Neymar et Ganso, s’annonçait beaucoup plus serrée. D’autant plus que le Barça voyait leur attaque décimée avec les forfaits sur blessure de leurs 2 attaquants David Villa (fracture du tibia en demi-finale) et Alexis Sanchez (contracture à la cuisse).
Oui mais voilà, peu importe le nom des joueurs sur le terrain, peu importe même le schéma tactique, quand le Barça est dans un bon jour, cette équipe est imbattable. Lorsqu’ils évoluent avec leur 4-3-3 traditionnel et ce fantastique triangle au milieu composé de Busquets, Xavi et Iniesta, leur prendre le ballon est quasi impossible. Et bien Pep Guardiola a la possibilité cette saison de rajouter Cesh Fabregas à cette triplette de rêve. Le résultat est effrayant pour les Brésiliens : 75% de possession de balle. Ce nouveau schéma tactique est déjà bien rodé. Cette défense à 3 composée d’Abidal, Pique et Puyol permet à la fois à Fabregas d’évoluer en électron libre derrière 2 attaquants de pointes lorsqu’ils sont en 3-5-2 ou derrière le seul Messi lorsqu’ils évoluent en 3-4-3 comme c’était le cas contre Santos. Egalement, le "normalement" latéral droit Brésilien Daniel Alvès joue alors le rôle d’un véritable ailier de débordement et peut ainsi un peu moins se consacrer aux tâches défensive.
Ce Barça a réalisé quelque chose d’extraordinaire. Ces joueurs ont réussi à banaliser l’exceptionnel. Cette équipe aura marqué l’histoire de ce sport, quoiqu’il arrive. Espérons que ça dure encore le plus longtemps possible, car le football joué comme ça, c’est vraiment un régal.