dans un extrait du discours de Léon Gambetta à la Ferté-sous-Jouarre en 1872.
Une étoile Bretonne est née à la Concorde devant le chef de l’État, les membres du gouvernement et les corps constitués. Elle prononça d’une voix forte, claire un extrait du discours de Léon Gambetta pour l’anniversaire du 14 juillet 1789. Madame Sterenn Guirriec, comédienne issue du Conservatoire, âgée de 25 ans est originaire de Pont-l’Abbé capitale du Pays Bigoudin au Sud-Ouest de Quimper, Finistère. Un rêve qui se réalise pour cette jeune comédienne dont le prénom Darina al-Joundi signifie «étoile»…
Sterenn Guirriec cheveux au vent, cliquez sur l’image.
«En me levant au milieu de vous, chers concitoyens, ma première pensée est pour nos morts. Elle est pour ceux qui nous ont permis, par le sacrifice de leur existence, de nous rassembler librement aujourd’hui, ici, dans le département de Seine-et-Marne, non loin de ce Paris, qui doit rester, quoi qu’on dise et quoi qu’on trame contre lui, l’initiateur de la France et la capitale intellectuelle du monde………Et voilà comment les faits s’enchaînent, l’un entraînant l’autre ! Il est bien certain, en effet, que le 10 Août, que le 22 Septembre, que les journées les plus décisives de la Révolution française sont contenues, sont impliquées dans ce premier fait qui les enveloppe : le 14 juillet 1789. Et voilà pourquoi aussi c’est la vraie date révolutionnaire, celle qui a fait tressaillir la France ; celle qui l’a fait lever jusque dans la dernière de ses communes ; celle qui a fait surgir, comme par un coup de baguette magique, un citoyen dans le dernier des serfs, dans le plus humble, dans le plus infime des travailleurs. C’est pourquoi le 14 juillet n’est pas une date monarchique, et vous voyez qu’on ne la revendique pas de ce côté, quoique ce grand fait ait eu lieu sous la monarchie ; on comprend que ce jour-là notre nouveau Testament nous a été donné, et que tout doit en découler…….», extraits pour le 14 juillet 2012.
Ce 14 juillet fut «normal» comme le président sans pluie tout juste un peu vers la fin lorsqu’il se livra à son activité favorite, le serrage des mains. Un incident tout de même, un parachutiste se fit mal au genou droit lors de son contact au sol, une bourrasque de vent paraît-il l’aurait déséquilibré. Un exercice malgré tout périlleux instauré sous la présidence précédente qui fit sensation. Cette fois-ci, une figure plus osée, la liaison d’un parachutiste à l’autre par un «sit-in» sur le parachute qui le précède. Rien n’arrête ces virtuoses des airs.
Un défilé classique avec les grandes écoles de notre armée, officiers, sous officiers, gendarmerie, police, Légion étrangère toujours aussi spectaculaire avec ce pas lourd qui en impose. Mais aussi la garde républicaine à cheval au passé glorieux créée par Napoléon Bonaparte le 12 vendemiaire an XI, 4 octobre 1802. Les vedettes furent la Finul qui ouvrit le défilé et le Sprat.
La Finul 135 militaires au béret bleu défilèrent, ils représentaient notre attachement à des missions de sécurité et de maintien de la paix dans le monde. Ces casques bleu opèrent actuellement dans une vingtaine d’opérations, et depuis une année ils sont en Afghanistan après avoir été en Libye.
Le Sprat un engin du génie militaire qui en impose par sa taille 17 mètres de long, plus de 4 mètres de hauteur 60 tonnes, et 700 ch de puissance et dix roues motrices. Il porte deux ponts de 14 m capables de se déployer en un temps record pour le franchissement de rivières ou autres obstacles. Il est armé pour sa défense pouvant résister seul à toute attaque. L’armée de terre a passé commande de dix véhicules qui devraient être livrés d’ici 2014.
Le Sprat
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Comme à son habitude le défilé commença par la descente du président des Champs Élysées accompagné par son chef d’état-major pour la revue des troupes massées sur les cotés de la chaussée.
La tribune officielle.
Sterenn Guirriec et la Marseillaise.
Le détachement de la Finul.
La Légion étrangère.
La garde républicaine à cheval
Le défilé des engins motorisés
Le char Leclerc AMX 30, il est équipé de trois hommes. D’une longueur de 6,88 m , 9,87 m avec son canon, hauteur 2,53 m. Il pèse 56 tonnes. Armement, un canon OTAN à âme lisse de 120 mm, un canon Giat 120-26/52 à chargement automatique 40 obus cadence de tir 6 coups/mn. Deux mitrailleuses, 12,7 mm et 8 mm et 9 pots lanceurs de fumigènes, grenades et leurres. Puissance 937 kw vitesse 72 km/h sur route, autonomie 500 km, 650 avec réservoirs complémentaires.
Les Sprats.
Les parachutistes.
Le parachutiste blessé avec le président qui a demandé que l’on s’occupe bien de lui.
Le bain de foule du président
La pluie commençait à tomber et le président se dirigea à pieds au musée de la marine dont l’entrée donne sur la place de la Concorde, pour son interview dans la pure tradition de François Mitterrand et de Jacques Chirac.
La France, ce n’est donc que son armée, puisque le 14 juillet se limite à un défilé militaire.
On ne nous aura pas épargnés avec le discours de Gambetta. Faut dire que notre petit bêta ne nous aura servi que des banalités, sans trop se mouiller !
On ne peut pas nous fiche la paix avec ces discours ? Nous on veut simplement regarder nos héros défiler, ceux qui défendent nos libertés au prix de leur vie !
[b]Vive la France, Vive la République[/b] !