et consorts.
Chris Froome lors de l’étape de Bourg d’Oisans le Grand Bornand le 19 juillet/Reuter /@ Jacky Naegelen/Reuter, document Le Monde.fr.
Je regarde le tour de France chaque année, j’aime les paysages de France, et cette année nous avons été gâté par ceux de l’Île de beauté. Comme beaucoup, je suis sensible aux performances des coureurs que je trouve extraordinaires. D’ailleurs, dès 2007, dans mon article d’août, je n’ai pu m’empêcher d’analyser d’une façon générale les paramètres qui régissent la puissance développée en cote des coureurs sachant que plusieurs d’entre eux dont Michael Rasmussen, Alexandre Vinokourov, Christian Moreni furent accusé de dopage et durent se retirer de la course qui fut gagnée par Alberto Contador. Cet article, Le tour de France et son corollaire le dopage, détermine théoriquement la puissance que peut développer un coureur lors de la montée d’un col. Bien sûr je n’ai fait qu’un calcul théorique n’ayant pas toutes les données et les moyens de ceux qui, actuellement avec les radars, s’intéressent aux performances assez extraordinaires des nouveaux champions de la route. L’analyse des différents paramètres qui interviennent dans la puissance développée montre que plus de 400 watts sont une limite quasi impossible pour un être normal. Or ce que viennent de faire Chris Froome et consorts dans le tour 2013 est assez stupéfiant. De plus, la formulation littérale développée, bien plus complète en terme de puissance que ce que peuvent mesurer comme puissance les radars prend en compte avec la puissance mécanique la résistance due à l’air, indépendamment de celle du vent qui peut être opposée ou motrice. Ces résistances dues à l’air et au vent sont transparentes pour les radars.
C’est d’ailleurs sans aucune prétention que j’écris cela, mais c’est simplement pour montrer que Chris Froome et consorts ont atteint des puissances inimaginables que seuls des coureurs chargés purent développer. Chris Froome le britano-kenyan dit le propre, Nairo Quintana le colombien l’espagnol Joaquim Rodriguez, furent à l’égal de tous les chargés de tous les temps !
Si l’on se rapporte à la formule on obtient pour une pente moyenne de 4 % avec une vitesse de montée de 35 km/heure pour un coureur de 65 kg et de 1,75 m avec un vélo de 7 kg et de 1 kg d’accessoires, une puissance mécanique, de 430 W à laquelle il conviendrait d’ajouter la puissance de résistance d’un air calme de 190 W, cela donnait en tout 591 W.
Chris Froome dans sa folle montée d’Ax 3 Domaines aurait développé 446 W, en puissance mécanique pour une pente plus élevée que celle prise en compte dans mon analyse, en se rapportant à l’article d’Antoine Vayer ex-entraîneur de Festina et chroniqueur au Monde.fr. Or, Lance Armstrong et Jan Ullricht développèrent 448 W en 2003. Deux watts de plus pour des chargés comme des mules, Le Monde.fr, ce n’est rien 0, 044 %, cela rentre dans le domaine des incertitudes compte tenu de l’influence de la direction du vent. Si l’on ajoute à ces puissances celle de la résistance à l’air, dans la mesure ou le vent n’est pas porteur, on atteint pour Chris Froome un sommet miraculeux selon l’expression d’Antoine Vayer !
Les performances de Chris Froome levèrent un tel niveau de critiques qu’il eut bien des difficultés à répondre, «quiconque portant le maillot jaune à ma place aurait été critiqué de la même manière, avait-il anticipé la veille. C’est difficile et ça se comprend étant donné l’histoire de ce sport. J’espère montrer par ma victoire que le cyclisme a changé». Mais, il faut voir que Nairo Quintana n’est pas en reste à quelques watts près de même que Joachim Rodrignez, alors qu’ils sont propres, jusqu’à la confirmation des contrôles.
Document Le Monde.fr.
Dans Sermnoz Nairo Quintana atteignit 444 W très proche de Chris Fromme des 446 W à Ax 3 Domaines, et on ne lui à pas fait de procès d’intention !
J’ai donc des craintes que mon jugement ne soit pas objectif eu égard aux préparations que firent ces coureurs. Chris Froome s’est entrainé au Centre mondial du cyclisme, et ses tests physiologiques montrèrent qu’il avait une des plus grosses VO2, lui donnant la plus grosse puissance. N’empêche qu’à l’arrivée au Ventoux il eut besoin d’oxygène alors que Quintana derrière lui n’en n’eut pas besoin. Chris Froome a une morphologie filiforme pesant environ 70 kg pour 1,85 m, c’est un sac d’os qui fait peur. On se demande s’il ne va pas tomber regardant la roue avant du vélo et ne donnant pas l’impression de dominer la course, mais plus tôt de la subir ! Quant à Quintana petit râblé, la révélation, il dégage une puissance. Il vit en haute altitude à plus de 2.500 m, allant à l’école à 18 km en VTT avec une bosse à plus de 8 %. Les études ne intéressèrent pas, et il abandonna l’école pour la police, et là, il commença la compétition. Deux mois avant le tour de France Nairo Quintana partit en haute altitude cultivant ainsi un max de globules rouges avec un sang fluide irriguant ses muscles, mais aussi une capacité respiratoire hors du commun puisqu’il fit jeu égal avec Chris Froome.
Ces préparations hors du commun modifient toutes les bases de raisonnement. S’il est confirmé que les prélèvements sont négatifs et que le dossier de suivi des coureurs est vierge, cela revient à dire qu’il faut revoir les données du raisonnement. L’augmentation de la qualité du matériel, des capacités humaines, des conditions de préparation et d’entrainement feraient que les limites connues soient dépassées. Cela va dans le sens de l’évolution de l’augmentation de la qualité de vie, de l’âge de mortalité et de bien d’autres paramètres.
Les plus beaux moments de la centième édition.
400 watts n’est pas une limite insurmontable…
Cavendish en plein sprint développe 1500 watts
[quote]« Kittel was faster. I did 1,500 watts and, usually when I do 1,500 watts, I win by a few bike lengths.[/quote] »
D’autres coureurs feront mieux que Froome
Ce n’est pas comparable Libertinus ! Cavendish développe 1500Watts sur 200mètres ! Froome développe lui environ 400 watts pendant plusieurs minutes d’effort.
Le soucis avec Lemonde comme source, c’est que les calculs d’Antoine Vayer sont hautement improbables. Il a réussit à déterminer que Froome avait développé autant de watts qu’Armstrong à ax-3 Domaines, pour un vent presque équivalent et un coefficient de roulement aussi équivalent, alors que Armstrong a un temps 15secondes meilleur que Froome sur l’ascencion et surtout qu’il faisait plus de 69 kilos ! Qui dit moins de kilos, dit moins de W. Etrange