Le 04 Février à 13 h 53 Temps Universel, 20 h 23 Heure locale, un violent séisme de Magnitude des ondes de volume, – mb -, 6.4 pour le Centre Séismologique Euro-Méditerranéen, – CSEM -, et Magnitude Locale, – ML -, 6.4 sur l’échelle ouverte de Richter pour l’United States Geological Survey, – USGS -, et d’intensité VII au foyer sur l’échelle de Medvedev-Sponheuer-Karnik, – aussi appelée échelle MSK -, à frappé à moins d’un kilomètre au Nord du village de Namponbon et a ébranlé la province birmane, – ou myanmaraise -, de Sagaing(1) et les provinces indiennes du Manipur(2) et du Nagaland(3), situées à la frontière de la Birmanie, – ou Myanmar -, et de l’Inde, sans qu’aucune victime et dégâts matériels n’aient été, pour le moment, signalé par les autorités locales birmanes et indiennes.
Son épicentre, latitude 24.616° Nord et longitude 94.740° Est, se situe à 3 kilomètres au Nord-Nord-Est de Shape, à 4 kilomètres au Nord-Est d’Onbinhim, à 5 kilomètres au Nord de Nampwehiaing, à 9 kilomètres au Nord-Ouest de Myene, à 10 kilomètres au Sud-Est de Namheinkaw, à 66 kilomètres à l’Est d’Yairipok, à 71 kilomètres à l’Est de Thoubal, à 81 kilomètres à l’Est-Sud-Est d’Imphal, à 133 kilomètres au Sud-Sud-Est de Kohima, à 227 kilomètres à l’Est-Sud-Est d’Aizawl et à 455 kilomètres à l’Est-Nord-Est de Dhaka.
Son hypocentre est localisé à 88,8 Kilomètres +/- 1 kilomètre de profondeur par l’United States Geological Survey, – USGS -, et à 92 kilomètres de profondeur pour le Centre Séismologique Euro-Méditerranéen, – CSEM -.
Bien que de profondeur intermédiaire,- 30 à 150 kilomètres de profondeur -, la violence de la secousse principale d’une durée de plus d’une minute, a donné lieu à des scènes de panique, parmi la population de la région et, à, Imphal, en Inde, à 80 kilomètres de l’épicentre, les habitants se sont précipités dans les rues. Côté birman, – ou myanmarais -, la province de Sangaing est très peu peuplée et ne compte pas de grandes agglomérations. Nulle information, émanant de la junte militaire qui règne sur le pays, n’a pu filtrer, un gouvernement et des autorités familières du fait. Pour mémoire, le cyclone Nargis, de catégorie 4, qui s’était abattu, les 2 et 3 Mai 2008, sur les Divisions de Rangoun, de l’Irrawaddy et de Bago, – Pegu -, ainsi que sur les Etats Môn et Karen, elle n’avait pas alerté les populations bien que l’Agence des Nations Unies pour la prévention des catastrophes et le service météorologique indien, – IMD -, après qu’un premier bulletin ait été envoyé dès la formation du cyclone, le 26 Avril, avaient prévenu la Birmanie, le 30 Avril, soit 48 heures à l’avance. Selon le ministre birman des Affaires étrangères, le bilan, au 5 Mai 2008 était d’environ 15.000 victimes. Le 13 mai, il était de 32.000 morts et 41.000 disparus, tandis qu’à même date, les évaluations, faîtes par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, – OCHA -, oscillaient entre 63.300 et 101.000 morts et 220.000 disparus et, qu’au 28 Mai, le nombre de victimes était évalué à 133.600. En outre, la junte militaire avait refusé de laisser entrer l’aide humanitaire, malgré les épidémies, – une « nouvelle catastrophe dans la catastrophe » -, inévitables, qui étaient à envisager à cause de l’inaccessibilité à l’eau potable, – salinisation de l’eau, pollution des pluies et destruction partielle du système de distribution -.
La séismicité dans le Nord-Ouest de la Birmanie, – ou Myanmar -.
Les sept États du Nord-Est de l’Inde, – Assam, Meghalaya, Mizoram, Tripura, Nagaland, Arunachal Pradesh et Manipur -, et les deux États birmans, – ou myanmarais -, du Nord et du Nord-Ouest, – Sagaing et Kachin -, sont situés dans une région à hauts risques séismiques.
Les enregistrements sismiques montrent qu’il y a eu au moins 16 tremblements de terre majeurs, de magnitude ≥ 7,0 sur l’échelle ouverte de Richter, sur le territoire de la Birmanie, – ou Myanmar -, lors des 170 dernières années, – de 1839 à 2008 -.
Sur le plan géographique, la plus grande partie de la Birmanie, – ou Myanmar -, se situe dans la zone Sud de l’Himalaya, sur la marge orientale de l’océan Indien, par conséquent, exposés à de forts tremblements de terre car il se localise sur l’un des deux principaux secteurs séismiques du monde, connu sous le nom de « Ceinture Alpide » qui file depuis le Nord de la Méditerranée, en son Ouest, et s’étend, vers l’Est, à travers la Turquie, l’Iran, l’Afghanistan, l’Himalaya, et la Birmanie, – ou Myanmar -, jusqu’en l’Indonésie.
Les Tremblements de terre, en Birmanie, – ou Myanmar -, résultent de deux principales causes, à savoir :
– La subduction, avec collision seulement dans le Nord, – l’arc montagneux de l’Arakan et les montagnes himalayennes -, de la plaque Indienne sous la microplaque Birmane à une vitesse moyenne de 3,5 centimètres par an ;
Le déplacement, vers le Nord, de la microplaque Birmane, à partir d’un centre de diffusion dans la mer d’Andaman, à une vitesse moyenne de 2,5 à 3,0 centimètres par an.
Notes.
(1) La Province de Sagaing est une subdivision administrative de la Birmanie, – ou Myanmar -, située dans le Nord-Ouest du pays. Son territoire est montagneux : en son Nord, les montagnes himalayennes dont le point culminant est le sommet Hkakabo Razi, – dans l’État voisin de Kachin et à l’extrême nord de la Birmanie -, avec ses 5881mètres, et, en Sud-Ouest, l’arc montagneux de l’Arakan issu du même processus qui a fait s’ériger l’Himalaya. Elle est frontalière des états indiens du Nagaland et du Manipur au Nord, de l’État Kachin, de l’État Shan et de la Région de Mandalay à l’Est, de la Région de Mandalay et de la Région de Magway au Sud, et de l’État Chin et de l’Inde à l’Ouest. Sa superficie est de 93.527 kilomètres carrés, pour une population d’environ de 5.300.000 habitants. La Région comporte 198 hameaux et villages, 38 municipalités et huit villes principales : Sagaing, Monywa, Shwebo, Katha, Kale, Tamu, Mawlaik et Hkamti.
(2) Le Manipur, – ou Manipour -, est un État du Nord-Est de l’Inde. Il est voisin des États indiens de Nagaland au Nord, Mizoram au Sud et Assam à l’Ouest. A l’Est, il est bordé par la Birmanie. Sa superficie est de 22.356 kilomètres carrés, pour une population d’environ de 2.166.788 habitants.
(3) Le Nagaland est un petit État du Nord-Est de l’Inde. Il est entouré par trois autres États indiens : Assam au Nord-Ouest, Arunachal Pradesh au Nord, et Manipur au Sud, ainsi que par la Birmanie à l’Est. Sa superficie est de 16.527 kilomètres carrés, pour une population d’environ de 1.990.036 habitants.
pourquoi les médiats n’en parlent pas ????auraient ils peur que la fin du monde pour 2012 soit une réalité? quelle conerie ils devraient savoir que depuis des années on nous casse les oreilles avec ça tous les jours c’est la fin du monde pour quelqu un alors pourquoi ne pas parler des pauvres gens on pourrait leur apporter de l’aide
Tout simplement parce qu’en Birmanie c’est une junte militaire qui est au pouvoir et qu’il en résulte : « [b]Tout sauf libres et juste[/b] », donc les informations ne filtrent pas et l’étranger est dans la plus totale ignorance et il ne peut émettre que des supputations…
En toute chose, un séisme de magnitude 6.4, même si son foyer se situe à 90 kilomètres de profondeur, occasionne des dégâts notoires aux bâtis et aux terres, et, de fait, des victimes… Le nombre, le no mans land le plus total…
Quant à apporter de l’aide à la population, la junte militaire avait refusé l’entrée de l’aide internationale lors du le cyclone Nargis, de catégorie 4, qui s’était abattu, les 2 et 3 Mai 2008, et qui avait provoqué la mort ou la disparition de plus de 350.000 birmans…
Silence radio de C4N…
[quote]Silence radio de C4N… [/quote]
Mais Pourquoi s’intéresserait-on à la Birmanie, Mozarine, où tout est permis… tout… »[b]Tout sauf être libres et juste[/b] »?
Mais je ne vais pas plus loin, je serais méchant dans mes mots… et ce n’est ni le lieu ni les temps…
[quote]tout est permis… tout… »Tout sauf être libres et juste »? [/quote]
Nous n’avons qu’à regarder en France, Mozarine, où les Français sont en pointe sur le Droits de l’Homme… ils le sont tellement qu’ils agissent pire que la junte militaire en Birmanie et que toutes les autocraties du monde…
A lire les commentaires des opposants au Président de la République française et de son gouvernement, ils ne sont guère plus reluisants que ceux que les autocrates qu’ils combattent, pire car s’ils pouvaient porter au pilori le Président de la République française et son gouvernement et tous les élus qui soutiennent sa politique, les prisons françaises dégorgeraient tant il y aurait de détenus politiques embastillés…
A croire que quand le Président de la République française et son gouvernement et tous les élus qui soutiennent sa politique vont dans une salle d’aisance pour déposer leur colombin est aussi sujet à vouloir « leur couper la tête »
Alors, deux questions… « [b]Où en sommes-nous en France ? Et les gens de gauche français seraient-ils, aussi, des autocrates qui s’ignorent ?[/b] »
J’en arrête là…
[quote]is Pourquoi s’intéresserait-on à la Birmanie, Mozarine, où tout est permis… tout… »Tout sauf être libres et juste »?[/quote]
Catalan,on ne s’intéresse qu’à ce qui se dit dans les médias ,si en plus le gouvernement refuse l’aide des autres,c’est encore plus difficile…
Je ne connais pas bien la Birmanie mais je suppose que personne n’y voit grand intérêt…
Y a t il du pétrole,de l’or, etc…beaucoup de richesses économiques qui pourraient « attirer » les gens??
Il est vrai que pour l’instant,les journaux ont de quoi remplir leurs pages!La Tunisie,l’Égypte,la Chine etc…etc…et évidemment la France…(le pays le plus pauvre,je suppose…!)
[quote]Alors, deux questions… « Où en sommes-nous en France ? Et les gens de gauche français seraient-ils, aussi, [b]des autocrates qui s’ignorent [/b]? »[/quote]
je suis bien d’accord avec vous mais je pense qu’il ne faut pas chercher dans la politique « un humaniste » quelconque!
Chez nous,en Belgique,la politique est différente,pour l’instant,il s’agit de « crever l’abcès » qui a toujours existé entre nos deux communautés et cela prendra le temps qu’il faut!mais je ne pense pas que nos politiques cherchent à s’enrichir sur le dos des citoyens.