Journalisme : Denis Robert vs Clearstream I (1-0)

Non, ce n’est certes pas l’unique score du journaliste Denis Robert qui n’a cessé de marquer des points contre Clearstream Banking. Mais c’est par non plus le final, même s’il a jeté l’éponge pour, tel un Cantona, se consacrer à d’autres choses (pour Denis Robert, c’est la peinture, l’écriture). La Cour de cassation vient d’annuler une condamnation en appel le frappant en lui donnant acte du « sérieux constaté dans l’enquête » l’ayant porté à écrire que Clearstream blanchissait des fonds douteux (genre rétro-commissions, fonds issus des cartels de la drogue, &c.).

Voilà qui fait vraiment plaisir à Denis Robert, à ses proches, à son comité de soutien, et à pas mal de consoeurs et confrères. Voilà qui ne saurait déplaire à Jean Galli-Douani qui sort en Belgique son livre Clearstream-Eads, le syndrome du sarkozysme. Et ajoutons même, voilà qui arrachera peut-être un sourire au rechef de Mediapart, Edwy Plenel, ancien du Monde, qui avait considéré que le p’tit journaliste (il n’a pas fait d’école de journa, il a débuté dans la toute petite presse – si on se réfère à ses tirages) s’était fourvoyé. D’autres l’auront sans doute un peu douce-amère, dans la presse et dans l’édition. Pour Clearstream, qu’on se rassure, les affaires continueront comme avant, en dépit des rodomontades et gesticulations d’un Sarkozy au sujet de l’évasion fiscale, des montages financiers via de multiples sociétés-écrans. Et perso, je suis ravi.
Je suis ravi et soulagé pour lui, mais aussi pour de futures générations de journalistes d’investigation. J’avais, un tout petit peu, connu Denis Robert sur le terrain, amicalement aussi. Dans une toute autre sombre affaire, j’étais certes plus ou moins allé « jusqu’au bout » (soit la publication d’un article sur les sources de financement de partis politiques mais surtout les arrangements entre élus, intermédiaires, etc.). Mais, quelque part, je n’avais pas trop insisté, prenant en compte les menaces, les risques, y compris physiques. Je suivais donc de loin les tribulations de Denis en lui tirant mentalement bien bas mon chapeau. J’ai eu maintes fois depuis l’occasion de m’exprimer avec lui, et de couvrir, ici ou ailleurs, ses péripéties judiciaires les plus récentes. La page se tourne, une autre s’ouvre.

Le Comité de soutien à Denis Robert n’avait plus rien mis en ligne depuis avril 2010. Ce message du Comité faisait état de la relaxe de Denis au procès Clearstream II (avec Dominique de Villepin en présumé coupable par Nicolas Sarkozy, Edwy Plenel en partie civile, parmi d’autres). Il restait au comité une dizaine de milliers d’euros en caisse « pour près de 120 000 déjà dépensés en frais de procédure… ». Il existe certes une aide judiciaire. Mais pour la faire jouer en cassation, sans avoir préalablement vendu sa maison, se retrouver vraiment sans aucune ressource (et même…), bonjour l’angoisse. « Il y a encore quatre procès qui devraient avoir lieu en 2011, puis sans doute la Cour européenne des Droits de l’Homme, » présageait le comité.
En février 2010, Denis déclarait au Courrier (de Genève) « on a occulté la véritable affaire Clearstream ». De fait, elle le reste car il déclarait à la question « comment définiriez-vous vraiment Clearstream ? » : « si je vous dis ce que je pense, je me prends un procès. Je peux le gagner, mais je n’ai pas envie d’ennuyer votre journal. Dison que c’est un outil indispensable à la circulation des flux financiers au niveau planétaire. De tous les flux… ». Doit-on vraiment, ici, vous faire encore un dessin ?

Serait-il à présent envisageable de poursuivre Clearstream en dénonciation calomnieuse ? En France, peut-être, au Luxembourg, où est domiciliée Clearstream et où Denis Robert sera peut-être jugé moins prochainement que prévu désormais, sans doute pas. Denis estimait aussi, à propos de la lutte contre le blanchiment de l’argent sale, que « les listes noires et grises du G20 étaient une plaisanterie. ». Qui préside actuellement le G20 ? La plaisanterie continue.

Clearstream détient plus de six mille comptes dans une quarantaine de paradis fiscaux en toute légalité. Voire, à présent, à ce jour, davantage. C’est l’affaire Clearstream I, qui perdure. L’affaire Clearstream II, dont l’un des protagonistes est l’un des frères Laoud (évoqués tant au sujet d’EADS que de Clearstream dans Clearstream-EADS de J. Galli-Douani aux éditions Oser dire), c’est de fait une affaire Sarkozy-de Villepin. Elle laisse subsister des doutes sur la nature des transactions passées (ou non) par certaines des personnalités, de premier plan ou de l’ombre, mentionnées dans les listings. Pour en lever un autre, mon sentiment est que certains noms sont apparus pour médiatiser diverses affaires (mentionner un journaliste très connu, des ministres de premier plan peut y concourir) et tenter de savoir la vérité sur d’autres. On (ceux qui ont glissé ses noms à l’oreille du seul Lahoud s’il est bien certain qu’il a isolément pimenté un vrai listing) a sans doute échoué. D’autres, peut-être, mieux armés, mieux soutenus que l’a été Denis Robert par diverses rédactions (outre Libération, où il m’est arrivé de signer comme Denis Robert, d’autres avaient tenté leur possible, mais d’autres encore, qui auraient pu mieux soutenir, par exemple Bakchich, se sont montrées trop prudentes, voire… allez, cela ne vaut pas un procès).

Denis Robert est prioritairement peintre et écrivain désormais, mais il avait un peu collaboré à Siné Hebdo. C’est clair, un Canard enchaîné, un Rue89, et on peut aussi faire état de Mediapart (moins frileux avec le même Edwy Plenel qui finira peut-être par atténuer des propos que j’estime avoir été prononcés de bonne foi mais qui ont desservi Denis Robert), ne suffiront pas à éclairer totalement l’opinion. Ce ne sont d’ailleurs pas non plus des titres dits d’opinion comme peuvent l’être L’Humanité ou (sans aucun amalgame un peu hâtil, raisonné mûrement ou non, à la Plantu) Rivarol ou des gazettes (ce n’est pas péjoratif ici) comme Riposte laïque, qui pourront totalement faire la lumière sur toutes les affaires. Parfois, d’opiniâtres journalistes d’investigation indépendants, tel le fut Denis Robert (il le redeviendra peut-être) y parviennent partiellement, et les médias reprennent plus ou moins amplement leurs contributions.

Or donc, ce n’est pas que pour un vice de forme, mais en notant « l’intérêt général du sujet traité et le sérieux constaté de l’enquête, menée par un journaliste d’investigation, autorisaient les propos et les imputations litigieux » que la Cour de cassation a donné raison, après d’autres instances judiciaires, à Denis Robert. Ce dernier se félicite que « les livres qui étaient jusqu’ici interdits vont pouvoir ressortir. ». Il s’agit bien sûr des siens, Révélation$ et La Boîte noire, mais pas seulement. Même sans rédaction pour l’épauler, Denis restait un journaliste, et il est vrai que cet arrêt va faire jurisprudence et profiter aux journalistes. Mais il est bon, ici, de rappeler aux magistrats qu’il n’y a pas vraiment de définition du journaliste autre que fiscale ou corporatiste (pour bénéficier d’une niche fiscale désormais fort limitée, ou obtenir une carte de presse, il faut tirer 50,000…01 pour cent de ses revenus du journalisme, écrire dans des publications dont la part de publicité est plafonnée). Jamais, tant les patrons de presse (sauf exceptions et chartes internes) que les pouvoirs n’ont vraiment voulu fonder une définition du journaliste sur des critères déontologiques (même si, par exemple, des instances européennes ou autres y ont tendu). De ce point de vue, sous la blouse du peintre, Denis Robert reste un journaliste et c’est bien ainsi que l’a entendu la Cour de cassation. Même Philippe Val, qui avait prétendu que Denis prenait ses fantasmes pour des réalités, ne lui déniait pas cette qualification (et pour le compte de Denis, cette qualité). Sur AgoraVox, Francis Kuntz, avait estimé que Philippe Val ne s’était pas étonné que les justices luxembourgeoise et française « n’aient jamais pu obtenir la justification des listings accusateurs par Clearstream. ». Il s’agit bien sûr des listings originaux, pas de celui attribué au seul Lahoud (qui peut vraiment croire qu’il n’avait pas obtenu diverses informations, qu’on ne lui a pas soufflé des noms ?). Par naïveté, un temps, j’avais confondu Philippe Val avec un journaliste (j’ai eu quelques doutes assez tôt, après avoir assisté à deux ou trois réunions de la rédaction de Charlie). Quel que soit l’intitulé de sa fiche de paye, si jamais Philippe Val a été un journaliste, il ne l’est plus. Mais il bénéficie sans doute d’une carte de presse, enfin, je l’imagine.

Denis Robert m’a fait un clin d’œil facétieux en faisant figurer mon nom sur une toile sous forme de faux listing. En revanche, il lui arrive de peindre sur des reproductions de vrais listings ou des originaux. Petit clin d’œil à un titre de film libertin, Véronique Escolano, de Ouest-France, avait usé de cet intertitre : peindre ou faire la guerre. Elle traitait de la conférence de Denis, Bankenstein, le pouvoir de l’argent, qu’il avait donnée au Théâtre du Rond-Point et ailleurs. Elle a malicieusement légendé une photo de Denis dont les toiles sont parfois achetées par des banquiers « en achetant une toile de Denis Robert réalisée sur de vrais listings bancaires, son propriétaire devient receleur à son tour, passible de poursuites judiciaires comme l’auteur. ». Croyez-vous que le démantèlement envisagé de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) n’ait rien à voir avec cet aspect des choses ? D’un côté, on protège, à juste titre, des données personnelles et s’en emparer peut constituer un vol puis un recel, de l’autre, le Stade Rennais, par exemple, sur injonction policière, traque les adresses IP (Internet) de supporteurs du PSG. Eh oui, ce ne sont pas tout à fait les mêmes données, et il y a des données plus égales que d’autres. Hadopi est manifestement plus choyée que la Cnil par le pouvoir actuel. Et désormais des officines de déréférencement ou déférencement sont à l’œuvre pour enfouir les listings gênants ou d’autres données. Parce que, si même la Cour de cassation donne raison à un Denis Robert, l’arsanal juridique ne suffit plus. Quelques actuels ou futurs Denis Robert ne seront pas de trop pour soulever les couvercles.

C’est donc par trois arrêts prononcés jeudi 3 février 2011 que la Cour de cassation a retoqué les trois autres arrêts rendus par la Cour d’appel de Paris d’octobre 2008 qui condamnaient Denis pour diffamation, pour ses ouvrages et le document Les Dissimulateurs, diffusé par Canal+. Bénédicte Litzler et Michel Zaoui, les avocats de Denis, ont aussi obtenu pour lui 9 000 euros et le reversement des sommes qu’il avait dû à Clearstream. Trois autres dossiers, ceux de Denis visant Clearstream, sont renvoyés près la Cour d’appel de Lyon. Rue89 reproduit des extraits de ces arrêts qui s’appuient sur l’art 10 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (une convention européenne). Vous trouverez les PDF de ces arrêts sur le site de Rue89 qui, comme Mediapart, ne se contente plus de commentaires, mais publie les documents obtenus. On peut donc à présent dire de Clearstream qu’elle peut être considérée comme une lessiveuse et faire état de ses relations avec l’Église de Scientologie (honorée par Nicolas Sarkozy en la personne de l’un de ses adeptes). La Cour a aussi considéré que Denis « s’est livré à des interprétations hasardeuses en assimilant les comptes non publiés à des comptes occultes servant à enregistrer des transactions frauduleuses et en présentant la société Clearstream comme abritant une structure de dissimulation, tirant ses bénéfices de sa complicité avec des entreprises criminelles et mafieuses. ». Dont acte, et cela pourra conforter Edwy Plenel dans ses opinions. N’empêche, la Cour a-t-elle pu consulter les comptes non publiés ? La publication de ces arrêts, ou tout simplement celle de larges extraits, permet d’évoquer quelques noms, comme ceux d’André Lussi, et de tenter de faire la part des choses. Clearstream n’est pas seule en cause, les banques qui « l’utilisent pour compenser d’éventuelles opérations de blanchiment » le sont aussi. Seules la Menatep, la BCCI et la Banque Ambrosiano sont mentionnées. Il serait farce que la Cour d’appel de Lyon en rajoute. En tout cas, elle pourrait décider d’ordonner la publication de tout ou partie de ses arrêts dans des titres de presse. C’est un peu tard pour Bakchich ou Siné Hebdo. Et on peut bien sûr estimer que Ouest-France, premier quotidien français par son tirage, serait plus approprié. Mais l’essentiel n’est pas là. Il sera désormais plus aisé, au moins d’un point de vue judiciaire, de s’intéresser de plus près à des affaires financières. Mais qu’on ne s’y trompe pas, certaines institutions disposent d’autres moyens. Et tout le monde n’a pas le cran de tenir tête une dizaine d’années. N’empêche, beaucoup, aujourd’hui, partagent le soulagement de Denis.

Ah, et là, oui, ce n’est plus tout à fait le même angle. Denis Robert a un homonyme. C’est le Pdg d’Eleasoft, qui propose un système de localisation de données pouvant être confidentielles. Aux États-Unis, le Patriot Act permet d’accéder à des données entreposées aux États-Unis sans trop de formalités tandis que la canadienne Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques pourrait faire des envieux à la Cnil. Le plus vaste débat des investigations judiciaires et de la nécessaire confidentialité mérite une attention plus approfondie que le cas Denis Robert, journaliste. La, les lois doivent être les mêmes pour toutes et tous. Mais elles peuvent, sinon se contredire, prêter à diverses interprétations concurrentes. Dire le droit n’est pas si facile. De ce point de vue, les arrêts de la Cour de cassation méritent aussi votre attention. Pendant que vous y êtes, de suite ou à un autre moment, faites donc un tour sur le site de Rue89 (et profitez-en pour consulter les commentaires de l’article « Denis Robert blanchi pour avoir dit que Clearstream blanchissait », titre habile que j’aimerais avoir trouvé). Et puis, sur le site du Comité de soutien, se trouve toujours le lien vers le site de vente du maillot « Travaillez plus pour… travailler plus ». Je ne sais si ce comité a les moyens ou la volonté de se transformer en Fondation Denis Robert, histoire d’appuyer la relève. Mais il est loisible d’en émettre, pour conclure, le souhait.

P.-S. – Au nombre des Val de disgrâce, j’avais oublié de mentionner Élisabeth Lévy, du Causeur. Merci au confrère Olivier Bonnet, de Plume de presse, de m’avoir aidé à réparer cet oubli fâcheux. Voir son blogue-notes :
http://www.plumedepresse.net/denis-robert-contre-clearstream-la-justice-triomphe-enfin/comment-page-1/#comment-5386

 

 

 

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

5 réflexions sur « Journalisme : Denis Robert vs Clearstream I (1-0) »

  1. Pour les abonné·e·s et autres à [i]Médiapart[/i] qui ne craignent pas de légères redondances (je me suis efforcé de développer autrement un autre angle) :
    [url]http://www.mediapart.fr/club/blog/jef-tombeur/050211/edwy-plenel-denis-robert-felicitations[/url]

  2. Cela en devient drôle. Denis Robert est en passe de devenir un héros dans la blogosphère.
    Voir par exemple :
    [url]http://gauchedecombat.wordpress.com/2011/02/05/denis-robert-is-not-dead/[/url]
    Allez, pour les flemmardes et les flemmards, je pompe un peu (il ne m’en voudra pas) :
    « [i]Ce billet a été écrit avec une pensée spéciale (et amicale) pour un autre journaliste non couché, l’ami de [/i]Plume de Presse, [i]Olivier Bonnet, qui consacre son billet du jour au même sujet. Toute ma considération. Allez donc consulter sa perception plus circonstanciée que ne saurait l’être la mienne de cette décision judiciaire qui nous va comme un gant… : celui avec lequel nous giflons la nomenklatura médiatique. Et notamment la vipère du[/i] Causeur, [i]comme la nomme si justement Olivier…[/i] ». Bon, je ne qualifie pas E. Levy, du [i]Causeur[/i], de vipère. Orvette, peut-être (non, c’était juste pour faire un mauvais mot, désolé, j’ai pas pu m’en empêcher). En tout cas, espérons qu’elle adressera elle aussi des félicitations à Denis Robert.

  3. je crains que l’auteur de cet article n’ait pas compris ce qu’est la cour de cassation, ce qui s’y joue, et ce qui se jouera quand le procès repassera en appel …

  4. A Dr G
    effectivement, l’affaire peut revenir en appel, mais cette juridiction serait tenue aux conclusions de la cour de cassation.
    Le droit et la procédure ne s’apprennent pas dans le Que sais-je!
    Je vous recommande donc de potasser le code de procédure pénale et le jurisclasseur avant d’affirmer.
    J’espère que le Pr ne signifie pas docteur en droit.
    Lorsque l’on écrit on prend une responsabilité.
    A bon entendeur

  5. Pour Dr. G.
    J’admets. Je n’ai été chroniqueur que de procès de première instance (civil, pénal, très peu stratif), surtout d’appels, d’assises (et au final d’appel d’assises, pour résumer, ce qui n’est pas si vieux, tout juste un petit quart de siècle), mais la cass’, ce n’est pas une malheureuse petite première année en droit qui peut m’armer pour en saisir toutes (zut, tous les), tous les (bis) les arcanes.
    Cela étant, mjgd est diplômé en droit, et cet article a été relu (mode survol, il est vrai) par la titulaire d’une licence, d’une maîtrise en droit, d’une autre en sciences politiques et d’un MBA. Mais personne n’est parfait. Revenez donc pointer. Dernièrement, j’ai un gars qui me disait : « [i]avant de vous en prendre aux Igen bidon, corrigez vos fautes d’orthographe…[/i] ». J’ai été correcteur d’imprimerie et d’édition, mais il est vrai que je ne me relis pas sur [i]Come4News[/i] (ou alors, à la hussarde). On a scruté le papier en question, c’était du dénigrement gratuit. J’attends, Dr G., vos commentaires éclairés des trois arrêts que vous trouverez en PDF sur [i]Rue89[/i]. Consultez peut-être d’abord MM. Christian Charruault, conseiller à la première chambre civile de la Cour de cassation, Xavier Bachellier, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, Jean-Pierre Ancel, président de chambre honoraire à la Cour de cassation, et Dominique Foussard, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, Alain Lacabarats, et Mme Renée Koering-Joulin, conseillère à la chambre criminelle de la Cour de cassation… Il y a un truc en vogue dans les commentaires : se la péter je-suis-plus-compétent-que-toi-et-tu-racontes-n’importe-quoi. Ok, établissez-le.

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