L’avocate s’est dévoilée…

        Le niqab, nouvelle épisode du côté de Trignac en Loire-Atlantique. Avant on parlait de crêpage de chignons, maintenant c’est de l’anti Belphégorisme. Toute autre dénomination sera la bienvenue. A vos plumes…

        Mais ce qui, selon les informations diffusées, est étonnant dans cette affaire est l’anticipation de la loi par une personne supposée la connaître, au point d’en avoir fait son métier. L’arracheuse de niqab est avocate. Généralement l’avocat est cultivé, modéré, sensé. C’est même pour cela qu’il nous arrive de nous adresser à lui pour faire valoir nos droits. Pour l’être il faut bac+5 et réussir un concours qui n’est pas celui de chiffonnière!

        Mes articles précédents montrent, j’espère, que je n’ai aucune sympathie pour les « scaphandrières » permanentes.

        A entendre la «victime » elle n’est nullement forcée par le père de ses enfants dont elle est séparée. Et là, on trouve le phénomène de la conversion quelque soit la religion. Faut toujours en rajouter, comme une preuve supplémentaire de sa nouvelle appartenance. Seuls les baptisés, les saignés depuis la naissance dans une religion, ont droit à l’ordinaire du culte et sa modération. L’excès serait réservé aux convertis ! Faut montrer patte blanche. Payer le droit d’entrée. Alors qu’ailleurs, mais pas très loin, les femmes combattent pour avoir le droit d’exister au grand air.

        Nous sommes en droit de nous interroger sur ce qui va se passer quand la loi sera promulguée. Les Dupont-la-joie vont devenir les supplétifs de la police qui aura tellement de peine à faire appliquer la loi. On pressent plein des justiciers en herbe. Ils ont déjà le modèle d’une avocate. Alors pourquoi se priver d’agressions quasi légales. Le citoyen va faire respecter la loi, envers et contre toutes. A la première morte, on réfléchira sur les décrets d’application. Toutes aux abris !..

        En attendant 2012, nous aurons encore de beaux chapitres sur le racisme et ses hypocrites qui croient au soutien de la loi à écrire