L’avocat de la terreur

Ce documentaire de Barbet Schroeder, retrace l’histoire de l’énigmatique Jacques Verges. Et, à travers lui, l’histoire du terrorisme des 50 dernières années.

Au départ de la carrière de cet avocat : la guerre d’Algérie et Djamilah Bouhired. Une passionaria qui porte la volonté de libération de son peuple. Le jeune homme de loi épouse la cause anticolonialiste, et cette femme. Puis disparaît huit ans.

À son retour, Vergès défend les terroristes de tous horizons (Magdalena Kopp) et des monstres tels que Barbie.

D’affaires sulfureuses en déflagrations terroristes, Barbet Schroeder suit les détours empruntés par maître Verges, aux frontières du politique et du judiciaire.

Barbet Schroeder mène l’enquête pour élucider le mystère des convictions qui ont guidé Jacques Vergès tout au long de sa vie.Finalement, on découvre un homme sûr de ses convictions, qui derrière la défense des terroristes, des nazis, trouve des prétextes pour ouvrir d’autres procès, d’autres débats. Il remet en cause les enseignements de nos esprits parfois trop bien-pensants.

LE dialogue du film :«Journaliste : Seriez-vous prêt à défendre Hitler ? Jacques Verges : bien sûr ! Et même G. W. Bush, je suis prêt à défendre tout le monde

Journaliste : A quelle condition Jacques Verges : à condition qu’il plaide coupable ! »

5 réflexions sur « L’avocat de la terreur »

  1. « Il remet en cause les enseignements de nos esprits parfois trop bien-pensants.

    LE dialogue du film :«Journaliste : Seriez-vous prêt à défendre Hitler ? Jacques Verges : bien sûr ! Et même G. W. Bush, je suis prêt à défendre tout le monde  »

    Belle dialectique négationniste…

  2. Incomplet
    @ Simm:Comme toute citation, il faut la remettre dans son contexte et la réstituer dans son intégralité:
    Journaliste : « Seriez-vous prêt à défendre Hitler ? »
    Jacques Vergès : « bien sûr !Je suis prêt à défendre tout le monde,et même G. W. Bush, du moment qu’il plaide coupable ».

  3. L’Avocat de la terreur sur la Révolution en Charentaises
    A lire sur la Révolution en Charentaises : L’Avocat de la terreur

    Bonne lecture à tous et n’hésitez pas à laisser vos commentaires en bas de l’article !

  4. C’est bien ce que je dis Aurélie…mon propos visait sa relativisation constante du projet nazi qu’il assimile systématiquement au colonialisme, au sionisme etc…Si nazisme=colonialisme=sionisme, dans ce cas le nazisme est presque un détail de l’histoire comme dirait l’autre ! Or il existe des hierarchies dans l’ignonimie….Sinon ce n’est pas la peine d’avoir des historiens et des philosophes…puisqu’il n’y a plus rien à penser…

  5. Jacques Verges est très intelligent, et a fait son métier d’avocat, tout simplement. Hitler n’aurait rien pu faire d’autre que de plaider coupable, et il y a bien sûr une hiérarchis dans l’ignominie.

    Mais un procès nécessite un avocat pour défendre l’accusé, sans quoi il ne sert à rien de le mener, autant lapider aussitôt le présumé coupable. Ce n’est que la tête froide que la société peut juger sereinement.

    Il est regrettable qu’il n’y ait pas eu un procès Hitler, pour pouvoir analyser la profondeur de sa folie!

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