Le consortium européen Airbus commence bien l’année avec la signature d’un protocole d’accord qui risque s’il est finalisé en juin lors du Salon du Bourget, de s’avérer être le plus gros contrat de l’histoire de l’aéronautique en nombre d’appareils.

 

L’avionneur européen s’est engagé  ces derniers jours, auprès de la compagnie Low Cost Indienne Indigo à livrer à partir de 2016, 180 avions  moyen-courrier de 110 à 220 places de la gamme A 320, dont 150 A 320 NEO (« New engine option ») qui sont dotés d’une nouvelle motorisation beaucoup plus économique permettant une réduction de consommation de carburant de 15 %.

 

Tout cela pour un montant de transaction qui devrait s’élever aux environs de 15,6 milliards de dollars.

 

C’est une très bonne nouvelle pour Airbus qui s’est retiré l’année dernière de la course avec Boeing, pour la fabrication d’avions ravitailleurs commandés par le Pentagone américain.

 

De plus cette commande de la compagnie Indigo assurera environ 6 mois de production étalés sur plusieurs années, pour toutes les usines du groupe dans le monde avec des assemblages respectifs sur les trois chaînes situées à Toulouse, Hambourg et Tianjin.

 

De quoi calmer les revendications syndicales de l’usine de Toulouse, du printemps 2010, qui portaient à la fois sur le maintien des emplois et les niveaux des salaires.

 

Avec la signature de ce contrat historique, Airbus prend une longueur d’avance sur les principaux concurrents de l’A 320 qui sont le 737 de Boeing, le CSéries du canadien Bombardier et le C-919 chinois.

 

La bataille commerciale menée par Airbus et Boeing dans les pays émergents tourne actuellement à l’avantage de l’avionneur européen.

 

Il est très largement passé en tête dans cette zone et compte tenu de la croissance exponentielle du trafic aérien dans ces pays d’Asie, de nombreuses parts de marché non négligeables sont à prendre pour satisfaire les besoins de vols intérieurs.

 

Souhaitons que ce protocole d’accord se finalise rapidement avec la compagnie indienne et permette à Airbus de signer de nouvelles commandes aussi importantes de ce nouvel avion NEO, dans les années à venir avec d’autres compagnies aériennes.