Laurel Villepin et Hardy Sarkozy

Sarko doit avoir les boules car, quoiqu’il en dise, à côté de Dominique de Villepin, il fait vraiment « p’tit mec ». Au sens propre comme au sens figuré. D’ailleurs. Rappelons-nous de cette image de « réconciliation » à la Baule. D’un côté, un petit homme agité, transpirant et trapu, de l’autre,  un grand type bien taillé faisant son footing avec décontraction.
Certes, ce sont des images. Mais les premiers pour qui les images ont de l’importance, c’est bien les hommes politiques, non ? Non pas que je donne un blanc-seing à Mr « Dominique de Galouzeau de Villepin », le personnage possède sa part d’ombre, est même s’il est, disons, plus flamboyant, lui aussi possède probablement un ego aussi conséquent que le premier, mais bon : son style a un autre gueule, qu’on le veuille ou non. Revenons à Sarko. Bon, bien sûr, de loin, il apparaît comme  le sauveur de l’Europe. En tout cas, c’est ce que nous orchestre savamment les communicants et les médias, en jouant sur les peurs, au passage. Pas sûr, que ça participe d’une vision sereine du contexte. Mais la « vision sereine », ça fait un moment qu’on a compris que ça n’était pas la marque de fabrique de la Sarkozie… Il faudrait quand même être aveugle pour ne pas voir qu’il s’est jeté à corps perdu dans cette bataille, pas uniquement pour sauver la France… Mais pour redorer son blason,  faire oublier son fiasco national et s’étaler un peu de baume au cœur, l’ego brisé par le désamour que lui vouent les Français. C’est bien de sa faute. Excès d’orgueil, de suffisance, de violence même dans l’attitude et le propos : on arrive à rien comme cela. Il n’est pas Poutine, ni Berlusconi, certes, mais en lui coule cette même humeur qui distille le malsain, une forme de vulgarité en politique qui ne peut que vous géner un peu, aux entournures. Rien à voir avec l’attitude de personnages comme Villepin (on y revient), Hollande ou Bayrou. Autant Mme Merkel fait psychorigide, autant elle semble être effacé, au service, dirons-nous de son pays. Elle est un vecteur. Sarkozy, c’est l’inverse, tout est à son service : la politique, la France. Tout est utilisé (consciemment ou inconsciemment, soyons juste) dans l’unique but de mettre en valeur sa personne. C’est toute la différence, me direz-vous.

4 réflexions sur « Laurel Villepin et Hardy Sarkozy »

  1. Bien vu. Tout à fait ce que je ressens et que je disais deja en 2006/2007 aux medias et aux partisans de NS.
    [quote]Excès d’orgueil, de suffisance, de violence même dans l’attitude et le propos : on arrive à rien comme cela. Il n’est pas [b]Poutine, ni Berlusconi,[/b] certes, mais en lui coule cette même [b]humeur qui distille le malsain, une forme de vulgarité en politique[/b] qui ne peut que vous géner un peu, aux entournures. [b]Rien à voir avec l’attitude de personnages comme Villepin ou Bayrou[/b]. Autant [b]Mme Merkel[/b] fait psychorigide, [b]autant elle semble être effacé, au service, dirons-nous de son pays[/b]. Elle est un vecteur. Sarkozy, c’est l’inverse, [b]tout est à son service[/b] : la politique, la France. Tout est utilisé (consciemment ou inconsciemment, soyons juste) dans l’unique but de mettre en valeur sa personne. [/quote]

    Mais il avait comme Putine, berlusconi, l’appui servile des médias.

  2. On ne va pas commencer à regretter le bon vieux temps… Les hommes politiques n’ont jamais été des enfants de coeur.
    Mais quand même, aujourd’hui : quel manque de classe !

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