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Après 27 victoire consécutives sur sa distance fétiche du 400 mètres nage-libre,Laure Manaudou n'a pu faire mieux que troisième de la finale des championnats de France à Dunkerque dans le Nord ce lundi 21 avril.

En effet la championne olympique en titre du 400 mètres a terminé en 4’06’’67, derrière la Roumaine Camelia Potec, en 4’06’’08, et, surtout, derrière Coralie Balmy, deuxième en 4’06"41, protégée de son ancien entraineur , Philippe Lucas.

Sa dernière défaite sur la distance remontait au 6 juin 2004 lors d'un meeting à Canet en Roussillon dans les Pyrénées Orientales.

A l'issue de sa course elle s’est exprimée en larmes au micro d’Eurosport: "C'est dur. Surtout de se faire battre. Je ne peux dire qu'une chose, j'attends …..

.

…..la nouvelle combinaison d'Arena".

Il s'avère effectivement que son contrat avec cette marque ne lui permet pas de disposer pour l'instant des nouvelles combinaisons mises au point par des sociétés concurrentes, considérées par les nageurs comme plus performantes.

Déja au mois de mars lors de la finale des championnats d’Europe d’Eindhoven aux Pays-Bas, l’Italienne Federica Pellegrini l’avait démunie de son record du monde sur la distance en 4'1''53 contre 4'02''13.

Laure Manaudou a tout de même réussi, malgré cette contre-performance, à se qualifier pour les Jeux Olympiques de Pekin au mois d'aôut gràce à sa place de deuxième Française .

Il n'en reste pas moins que son entraîneur depuis trois mois à Mulhouse, Lionel Horter, doit commencer se faire du souci.

Tous les changements de coach, de bassin d'entrainement , ses problèmes extra- sportifs , sa rupture avec Luca Marin le champion italien , une vidéo diffusée à son insu sur internet ont sans doute au moins autant perturbé sa préparation pour les JO que le retard de son équipementier à lui livrer une nouvelle combinaison .

D'un certain point de vue c'est plutôt rassurant pour la beauté du sport :cette jeune femme de 21 ans n'était pas une extra-terrestre et ses performances antérieures dans une époque de suspicion généralisée n'en redeviennent que plus ''humaines''.