Décidément les athlètes contrôlés positifs ne manquent pas d’imagination. Ces dernières années les déclarations ne manquent pas de piquant !

Nous avons eu droit à la crème avec laquelle on a soigné une piqûre de guêpe…

Puis nous avons eu droit au baiser « empoisonné », Pamela m’a roulé une pelle après avoir pris un rail de coke…

Désormais nous pouvons attribuer sans hésitation le prix du comique de l’année à Lashawn Merritt, contrôlé positif à trois reprises, et qui nous offre une merveilleuse prestation.

« J’ai une petite bitte et donc j’ai eu recours à un produit destiné à agrandir la taille de mon organe »

D’où le proverbe « l’habit ne fait pas le moine »

Double champion olympique à Pékin en 2008, sur 400 mètres et en relais 4×400, double champion du monde à Berlin en 2009 sur les mêmes épreuves, Merritt est tout simplement le cinquième homme le plus rapide sur le tour de piste. Mais toutes ces performances sont désormais sujet à caution…

Le dehydroépiandrostérone ou DHEA au cœur du débat. La fameuse pilule de jouvence aurait donc le pouvoir d’agrandir l’organe du pauvre Merritt !

Le complexe de la « petite bitte »…

Contrôlé positif en octobre, décembre et janvier, l’athlète affirme qu’il n’a été prévenu qu’au mois de mars par les instances sportives. Merritt accepte sa suspension provisoire mais continue de se draper dans l’ignorance, qu’en aucun cas il s’était livré à un quelconque dopage pour améliorer ses performances, mais que ce produit est utilisé à des fins personnelles…

A chacun d’apprécier !

L’athlétisme américain toujours dans la tourmente. Finalement de temps à autre un athlète se fait prendre par la patrouille, certainement une erreur de dosage car il ne faut pas se leurrer les athlètes « chargés » sont légion…

Le sport « propre» n’est qu’un mirage et cela au détriment des sportifs qui n’usent d’aucun produits dopants et restent dans l’ombre de ces tricheurs impénitents…