Le Pape Benoit XVI est arrivé vendredi au Bénin, marquant ainsi sa deuxième visite en Afrique, dans le pays considéré comme le coeur des pratiques voodoos.

Sa visite va durer trois jours et se terminera dimanche par une messe sur le stade de Cotounou, capitale économique du pays.

Son voyage va comprendre une visite a Ouidah, ville symbolique considérée comme un centre de religion voodoo, qui auparavant était un noeud commercial du commerce d’esclaves. C’est là que le Pape va rencontrer les leaders de la religions traditionnelle locale, dont des chefs voodoos. Pour de nombreux citoyens du Bénins le mélange de la croyance catholique et locale n’est pas quelque chose d’inhabituel, bien que cela provoque occasionnellement des tensions.

L’objectif principal de la visite du Pape au Bénin, pays dont la croissance du nombre de chrétiens catholiques est très élevée, est la signature officielle du document ‘Engagement pour l’Afrique’, centré sur la justice, la paix et la réconciliation. Le Pape l’a signé samedi dans la plus grande cathédrale d’Afique, d’Ouidah, construite comme monument de commémoration à l’endroit où les missionnaires catholiques sont arrivés il y a 150 ans.

On s’attend à ce que le Pape se confronte encore à des questions liées à l’utilisation du présérvatif, dans le pays le plus touchés par le SIDA. Sachant que sa première visite en Afrique, au Cameroun et en Angola, en 2009 a déclanché une polémique après que le Pape ait déclaré que la distribution de préservatifs en Afrique a agravé le problème de transmission du VIH.

Entre temps le Pape a pondéré son avis, e suggérant dans son livre, publié l’année passée, que l’utilisation du présérvatif est acceptée ‘sous certaines conditions’ et peut réduire les risques de transmission du SIDA.

Les malades du VIH en Afrique sub-saharienne représentent actuellement 70% de la popuation mondiale inféctée.