Aujourd’hui,  la France est au bord du gouffre, les Français ne savent plus ce que veulent dire les mots patriotisme, civisme,  devoirs. Le pouvoir de l’argent dirige tout et pour gagner quelques sous on renie facilement sa mère patrie.  Nous avons de gros problèmes  d’immigration, de fuites de capitaux et  de chômage et plus aucun outil pour canaliser nos jeunes perdus dans l’oisiveté de nos banlieues.


 Nous pensons que le retour au service national aiderait à rééquilibrer notre pays. Pour ce qui est de l’immigration, remettons les naturalisations au conditionnel  et obligeons les nouveaux Français à effectuer un service militaire, comme par le passé. Cette période permettant aux jeunes  candidats à la nationalité Française de s’imprégner de nos valeurs, d’apprendre à vivre dans une  communauté Française, et pour certain d’apprendre à lire, à écrire ou d’apprendre un métier qui les aidera à sortir de l’oisiveté et de leur ghetto de banlieue.

Tous nos jeunes ne sont pas des « têtes à études ». Certains encore de nos jour, vivent dans des contrées retirées et ne savent ni lire ni écrire, n’ayant pas suivi régulièrement la scolarisation obligatoire. D’autres ne sont jamais sorti du cocon familial, se contentant de continuer à travailler dans l’entreprise familiale et ne sont que peu sortis de leur département ou de leur région. Pour ceux-là, l’appel sous les drapeaux était salutaire et leur  ouvrait les portes à l’apprentissage de la vie. Ne croyons pas que ces personnes-là n’existent plus car ce serait une erreur. Je me souviens, dans un passé pas si lointain ou je m’occupais de l’incorporation des jeunes appelés, avoir accueilli toutes sortes de personnes,  de la plus pauvre à la plus riche, de  l’analphabète au bachelier. Chacun arrivait avec son fardeau personnel, que ce soit physique, moral ou social. Dès le début les tensions étaient palpables entres groupes qui se formaient naturellement  mais au fils des mois et des  épreuves physiques, ces tensions  faisaient place à la tolérance puis à l’amitié.  Le principe de base était de mettre tout le monde sur le même rang d’égalité : tout le monde avec les cheveux très courts, avec le même uniforme, avec les mêmes repas et enfin tout le monde mélangé dans des chambrées de 20 personnes ou le régime de vie était identique et où chacun devait participer aux travaux d’intérêt général et supporter les différences de l’autre. Je me souviens d’un jeune homme très sympathique qui à 20 ans ne connaissait rien d’autre que la chasse au canard et le vélo et qui bien qu’intelligent, n’avait que très peu fréquenté l’école. Dans sa chambrée, plusieurs étaient sursitaires et avaient commencé de longues études et naturellement une amitié naquit entre ce petit bonhomme  qui pouvait vous expliquer pendant des heures toutes les astuces de la chasse au canard ou vous raconter ses courses de vélo amateur dans sa région du centre de la France et ces sursitaires bardés de diplômes et pour certains issus de la noblesse Française. C’est décidé, notre jeune chasseur de canard passera son certificat d’étude. Encadré de ses brillants voisins de chambrée il se mit à étudier le français, les maths, l’histoire la géographie et l’année qui suivit passa son examen, à la fois symbolique et véritablement utile pour son avenir. Je n’ai jamais revu les protagonistes de cette histoire mais il ne serait pas surprenant de retrouver aujourd’hui,  notre jeune chasseur, diplômé,  à la tête de la mairie de son village. Le service militaire malgré ses contraintes a certainement changé le destin de cet homme comme celui de bien d’autres  et lui à donné d’autres perspectives d’avenir. Ce qui était fait à cette époque est toujours d’actualité. Une partie de notre jeunesse à besoin qu’on l’oblige à sortir de son isolement et de sa condition. La vie en communauté est une excellente école de la vie et enseigne  également le respect de l’être humain, la tolérance entre les races, le respect des  croyances et  gomme les différences de classes sociales. Le service militaire, réaménagé et rénové, couplé à des centres de formation pour adulte pourrait permettre de remettre une partie de notre jeunesse à la dérive, au travail et fournir une main d’œuvre qualifiée à nos entreprises. Il se peut également qu’il influe sur la délinquance qui noircit nos villes et qui est en partie due à l’exclusion de certains jeunes de notre société.