Le Soccer City Stadium de Johannesburg.

Messieurs les séniles de la FIFA, on ne peut que constater votre archaïsme à ne pas vouloir intégrer l’arbitrage assisté par la vidéo. Le Mexique peut nourrir des regrets, une ouverture du score ou Carlos Tevez était en position manifeste de hors-jeu.

Dommage que l’arbitre, Mr Rosetti, n’est pas suivi son sentiment, faisant confiance à son assesseur. On voyait parfaitement au visage de Mr Rosetti qu’il sentait au fond de lui-même qu’il avait commis une erreur d’appréciation. Les aléas du football…

Il est également bien dommage que le Mexique se soit littéralement sabordé. Cette équipe à beaucoup d’avenir, des joueurs jeunes et talentueux que nous reverrons au Brésil avec l’expérience, ce qui promet…

L’Albiceleste s’est donc qualifiée, une victoire trois buts à un. L’Argentine a débloqué la rencontre grâce à une action pour le moins litigieuse, l’assesseur de Mr Rosetti étant le seul homme sur le stade à ne pas voir la position illicite de Carlos Tevez.

Un coup de massue qui va enchainer les maladresses. Osario offrant sur un plateau le second but de l’Albiceleste à Gonzalo Higuain. Une erreur grossière qui plonge les Aztèques la tête sous l’eau.

Il ne faut pas oublier l’excellent début de partie du Mexique. En mémoire le missile expédié par Salcido sur la transversale de Romero, complétement mystifié par la frappe de l’arrière droit mexicain. Sans doute l’un des meilleurs joueurs de cette rencontre.

Dans la foulée, un débordement de Giovani sur la droite, un centre en retrait qui trouve Guardado. Malheureusement le tir du joueur de La Corogne frôle le poteau…

Les Mexicains jouent sans complexe, la possession de balle est plutôt argentine, mais les joueurs de l’Albiceleste restent prudents.

Mr Rosetti siffle la mi-temps. Il va falloir trouver les mots pour redynamiser l’équipe mexicaine.

Comme attendu le Mexique domine l’entame de cette seconde période. L’Albiceleste gérant ses deux buts d’avance.

52ème minute…

Carlos Tevez tue le match. Une petite merveille pour le taureau argentin. Une frappe surpuissante des 25 mètres qui termine sa course dans la lucarne de Perez. La fin des haricots…

71ème minute…

La réduction du score. Un but exceptionnel de Hernandez, qui dos au but parvient à se retourner en laissant sur place Demichelis, et conclut par une frappe magnifique du pied gauche, qui laisse Romero sans réaction. La pépite de Chivas va certainement affoler les recruteurs…

Lionel Messi a alterné le bon et le moins bon. Toujours ce pouvoir d’accélération hors-norme, mais la réussite semble le bouder. Cela ne devrait pas tarder à prendre fin.

L’Argentine affrontera l’Allemagne, quart de finale.

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