Largage secret de moustiques OGM en Malaisie

Le gouvernement Malaisien a largué en secret 6 000 moustiques modifiés génétiquement afin de combattre le virus de la dengue, véhiculé par les moustiques à l’état naturel en ce pays.
L’opération, était sensée débuter en Octobre dernier, mais fut  retardée pour des recherches approfondies en laboratoire jusqu’au 21 Décembre 2010, et elle se termina le 5 Janvier 2011.
Ni la population, ni les médias n’en furent mis au courant et les association de protection de l’individu en Malaisie sont choquées d’un tel manque de transparence de leur gouvernement.
Il n’y aurait cependant aucun risque d’être piqué par l’un de ces insectes OGM car seulement les mâles ont été relâchés en nature, et ils ne piquent pas. Pour ce qui est des risques d’accouplement, les scientifiques affirment que les larves ne sont pas viables en nature car elles auraient besoin d’un apport nutritif spécifique au laboratoire.
D’autres opération semblables ont déjà eu lieu, sur l’île Grand Cayman, par exemple, où 3 millions de ces moustiques auraient été déployés. L’opération a même été qualifiée de franc succès, et la population de moustiques aurait diminuée considérablement.
D’autres moustiques sont en développement pour lutter contre le paludisme.
La société britannique Oxitec a développé les moustiques modifiés génétiquement.

Avec des risques humains minimes sinon inexistants, la seule chose a déplorer ici est un manque de transparence du gouvernement, qui aurait pu informer la population de cette opération.

Une réflexion sur « Largage secret de moustiques OGM en Malaisie »

  1. Le moustique est un maillon important de la chaine alimentaire animale: il nourrit des animaux qui seront à leur tour dévorés par d’autres, le tout jouant un rôle dans la biodiversité animale mais aussi végétale indispensable au final à l’humain.

    L’humain qui résisterait aux virus s’il était bien nourri, en bonne santé physique et psychique au départ: un virus « nettoie » et ne s’attaque qu’aux organismes affaiblis.

    Autre chose: autrefois, les autochtones se soignaient avec des remèdes de « bonne femme » ou « bonne fame » (fame = réputation): par exemple des pois chiches trempés à certaines lunaisons, contre le paludisme.

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