Angleterre-Algérie.

L’Angleterre terre de football…

Quel ennui, une rencontre affligeante, un véritable supplice pour le pauvre téléspectateur que je suis, et qui doit relater l’indigence technique, la pauvreté offensive, le manque de clairvoyance…

David Beckham est littéralement décomposé, se demandant s’il ne s’est pas trompé de stade, tant le spectacle est morose.

Quelle délivrance lorsque l’arbitre siffle la fin du match, j’ai passé une cafetière pour tenter de garder les yeux ouverts, les mégots jonchent le cendrier, et je me demande toujours : que vais-je pouvoir raconter !

Arsène Wenger dans un ultime bâillement en avale son micro, Big Ben sonne le tocsin, la Tamise éructe un dernier soupir…

Le stade de Green Point est endormi, les vuvuzuelas ne parviennent même plus à nous tirer de notre torpeur.

Les portiers sont en punition…

Robert Green est relégué sur le banc de touche, Fabio Capello ayant préféré « Calamity » James. Idem pour les Fennecs, Faouzi Chaouchi est remplacé par Rais M’Bohli, diplomatiquement Faouzi serait victime d’une entorse au genou gauche…

Pour l’Algérie il faut positiver, c’est la toute première fois que les Fennecs n’ont pas encaissé de but en Coupe du Monde, une consolation.

Dans ce groupe, tout reste désormais possible, et cela pour toutes les équipes. Pour l’Algérie et l’Angleterre, même combat, une victoire les propulse en huitième de finale. Les Anglais face à des Slovènes difficiles à manœuvrer ne seront pas à la fête, surtout au vu de la piètre performance de ce soir. Pour l’Algérie la tâche ne s’annonce pas plus facile, face à des Américains combattifs à souhait, et ne s’avouant jamais vaincu…

Je ne vais pas me lancer dans une quelconque narration du match de cette soirée, il n’y a absolument rien à relater.

Certes les Fennecs se sont montrés valeureux, mais n’ont absolument rien montré d’un point de vue offensif. L’exemple le plus flagrant étant l’énorme gâchis sur coup de pied arrêté…

Les Anglais sont absents du débat.

Gerrard traine comme une âme en peine, Lampard joue un remake de « l’homme invisible », Emile Heskey de plus en plus vieux. Wayne Rooney en complète méforme…

La défense anglaise n’étant pas parvenue à inculquer les leçons de Capello, flirtant constamment avec la médiocrité, bref rien à se mettre sous la dent, sorry !

J’aurai l’obligeance de ne pas vous infliger une vidéo !