LES FAITS Jack Lang, un socialiste, parait-il, s’est rendu lundi dernier à Pyongyang en Corée du Nord, avec un mandat particulier, puisque envoyé spécial du « petit nicolas ». S’agit-il encore d’un socialiste,

OPINION Il serait temps vraiment que la direction du parti Socialiste, se montre ferme, claire, autoritaire dans le bon sens du terme.

Ce parti n’ose plus faire preuve d’opposition, mais maintenant manque d’autorité au sein de sa direction. Comment voulez-vous incarner déjà la relève, sans idées nouvelles, sociales, si en plus vous manquez déjà de fermeté envers vos membres et manquez cruellement de conviction.

Bien sûr, Jack Lang « a été » un homme admirable, que j’ai moi-même énormément apprécié quand il était ministre de Mitterrand, il a vraiment fait très fort en créant des évènements maintenant institutionnalisés et appréciés par les français, de gauche comme de droite. Ceci étant dit, il est évident qu’il se perd maintenant, dans des envies de responsabilités qui n’ont rien à voir avec le sens même de l’opposition, le sens même de la gauche, le sens simplement d’avoir un homme en face, Nicolas Sarkozy qu’il faut combattre pour ses idées.

Mais apparemment, il ne lui en reste plus, des idées socialistes, notre Jack national n’a qu’une envie maintenant, sa photo dans les médias, qu’on parle de lui à tout prix, il ne peut rester dans l’ombre sombre d’un parti en plein doute et en pleine reconstruction.

Qu’il est envie de faire son envoyé spécial du « petit nicolas », c’est son droit, son envie, mais, monsieur Lang un peu de dignité, quittez le parti socialiste, ça n’a plus aucun sens, malgré toute votre habilité dialectique , vous ne pourrez argumenter.

Ou bien de grâce, madame Aubry, ayez de l’autorité, car si vous en avez pas déjà maintenant, vous n’en aurez pas aux yeux des français, si un jour vous vous présentez à l’ élection présidentielle. Après cela ne vous étonnez pas, d’avoir un Besson qui retourne sa veste ainsi, ou si vous avez d’autres membres de votre parti du même genre dans l’avenir…

Tant que les français n’ont pas identifié clairement un homme ou femme capable de contrer et de proposer une politique sociale, humaine, réaliste contre le « petit nicolas », cela ne fera pas avancer le Smilblick. Il faut retrouver la hargne, et chercher, madame Aubry cette hargne dans certains comportement de votre maître François Mitterrand, qui même lorsqu’il était acculé dans la cohabitation avec Chirac, conservait cet esprit combatif. 

Comme lors d’un voyage présidentiel à l’étranger, accompagné par son 1er ministre Jacques Chirac, Mitterrand répond à certains journalistes : « Lui ? C’est Nestor chargé de servir les apéritifs… ». Il n’était plus dans l’opposition depuis des années, puisque président des français, mais avait gardé cet esprit, celui indispensable pour être en mesure de gagner !