Pour l’Allemagne la crise qui touche la Grèce et les autres pays en crise a assez duré. L’Allemagne n’est plus prête à soutenir les autres pays de l’Euro qui traversent actuellement la crise. Les conservateurs allemands vont même plus loin en demandant aux pays qui ne peuvent plus tenir sans l’aide des autres membres de tout simplement sortir de l’Euro.
Je pense que c’est un peu sévère. Avant l’entrer dans la zone Euro les pays les plus puissants de cette communauté devaient déjà se dire que ce cas de figure pourrait se produire. Il devait déjà évaluer la solidité des économies face aux différentes variations macroéconomiques.
Une communauté de doit d’être solidaire et forte
Le problème avec les communautés monétaires, c’est que les intérêts du pays prime sur celui de la communauté. Je le comprends bien, car il n’est pas facile de faire plaisir à la communauté au détriment de sa propre population ! On peut aider mais l’on ne doit pas s’oublier soit même. L’Allemagne craint surtout d’être déclassé à cause de ces mauvais élèves. C’est vrai que la sortie de la Grèce lui couterait près de 80 milliards d’Euros mais cela ne devrait pas réellement affecté son classement actuel. Mais la communauté européenne sera t’elle assez forte afin de faire sortir la Grèce, l’Espagne, le Portugal de la zone rouge. J’en doute fort, pour ma part beaucoup d’effort doit être fait par ces pays eux même.
Sortie probable de la Grèce
Au point où nous en sommes la Grèce a quatre chances sur cinq de sortir de l’Euro. La raison est simple ! L’Allemagne est la première économie d’Europe, personne ne l’ignore. Actuellement, c’est le seul pays capable de faire le contre poids afin de garder l’équilibre de l’Euro. S’il décide de se désengager de problèmes des pays en crise, ils vont directement vers la sortie. La Grèce est le pays le plus proche de la sortie mais les autres ne sont pas à l’abri. J’ai le sentiment que toutes les mesures de restrictions prises en Grèce ne fonctionnent pas. L’Allemagne a dû pressentir que rien ne marchera et voilà pourquoi elle ne désire plus investir à nouveau des fonds pour l’aide des pays en difficulté.