Ce lundi est entrée en inapplication la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage, dont tout le monde a très bien compris qu’elle ne visait personne en particulier, officiellement, mais que, dans les faits, étaient visées les femmes musulmanes. Pas toutes d’ailleurs. Seules celles qui sont épouses d’immigrés vivotant dans nos banlieues en essayant de s’en sortir avec des maris qui sont souvent au chômage et dont les enfants sont des sauvageons qui ne suivent pas forcément leur scolarité mais font peur aux bien-pensants, courent un risque de se voir infliger une amende. Les touristes venant du Golfe faire leurs emplettes dans les boutiques de luxe des grandes métropoles pourront continuer à se promener voilées.
Je suis amené régulièrement à arpenter les Minguettes, à Vénissieux, et de voir ces femmes voilées marchant deux pas derrière leurs maris qui profitent de la liberté qui leur est laissée de regarder les jeunes filles et femmes européennes dans leurs atours , qui m’inspire une pitié, proche de la colère, pour elles que je suppose opprimées ou, à tout le moins brimées. Mais cette loi est une CONNERIE ! C’était d’éducation, de citoyenneté, de liberté, qu’il fallait parler, et non voter une loi inapplicable. Quand donc sortira de ces axiomes français : ¤ problème à régler = nouvelle loi ¤ problème financier = nouvelle taxe ? Seulement voilà, nos politiques n’ont pas d’imagination adaptée à la réalité. Soit ils nous pondent des idées, fruits d’élucubrations exubérantes, mais inapplicables, soit ils tiennent compte des contraintes existantes, et ils nous créent une usine à gaz qui complique plus qu’elle ne simplifie ou résout un problème en en suscitant d’autres. Leur seule motivation semble être leur réélection, et toutes leurs actions doivent concourir à leur apporter des voix. Pour ce qui est des concours justement, les informations de Médiapart selon lesquelles l’Elysée aurait mis en place un concours spécial d’admission à certaines grandes écoles se déroulant de nuit et réservés à des juifs pratiquants, si elles sont confirmées, sont proprement scandaleuses et devraient appeler tous les recours en annulation ! Où est la laïcité ? Où est l’égalité ? Quand on brandit de grands principes, il faut les brandir toujours, et non pas s’asseoir dessus quand cela nous arrange.
Comme le pays de Voltaire est heureux d’apprendre que la laïcité c’est de la « connerie » !
Défendre des comportements sectaires obscurantistes au nom d’une égalité purement hypocrite, n’apporte rien à ce qui reste de feue la société française.
La laïcité n’existe en France que dans les paroles des politiciens.
Il suffit de faire un tour dans les départements du 57, 67 et 68 qui rappelons le sont français, pour se faire une idée.
Là bas en vertu d’un droit français (eh oui, français et non allemand, car écrit spécialement en 1924) il existe les religions reconnues et celles qui ne le sont pas.
Pour les religions reconnues (catholique, Protestants Calviniste et Luthérien) et judaisme), les officiers des cultes sont fonctionnarisés et de ce fait payés par tous les contribuables.
Il existe encore dans ces départements les délits religieux de blasphème publique et d’autres conneries de ce genre !
Bien entendu comme les religieux reconnus sont puissants, les politiciens sont souvent désignés comme pratiquants ou catholiques pratiquants.
D’autre part, ces politiciens et religieux ont verrouillé le le droit en question.
En effet ce droit en question appelé droit local Alsacien-Mosellan, qui est immense et qui touche tous les Codes Républicains du Code Rural à l’organisation judiciaire en passant par le Code des assurances, de la propriété et celui du travail est particulièrement discrétionnaire et on ne le trouve pas sur legifrance d’ailleurs on ne le trouve nul part si ce ne ne sont des bribes sur le site d’une association voir http://www.idl-am.org/ .
Cette association ayant délégation publique est sévèrement gardées par des politiciens et gens du Droit qui ne veulent surtout pas que les Français « de l’intérieur » connaissent les particularités locales.
Ceci pour ne pas déplaire aux religieux reconnus, car les Contribuables Français risquent de ne pas accepter le mélange de genre, politique, justice, finance et religion, issu du Concordat encore en vigueur en Alsace ainsi que dans le département de la Moselle.