L’administration tunisienne encore à la traîne dans la e-gouvernace

Les services publics tunisiens en ligne sont encore loin d’être performants, selon une étude mondiale rendue publique cette semaine à Tunis, la capitale.

Une étude financée par la Banque Mondiale, pour le développement du projet ‘e-gov’ (gouvernement électronique) en Tunisie, a classé la Tunisie à la 106e place mondiale, une place médiocre qui a départagé les avis des responsables tunisiens.Tout en avouant qu’il y a «quelque chose qui ne va pas », même si «beaucoup de choses ont été faites en Tunisie » pour améliorer la situation, Khadija Zammouri, haut cadre au cabinet du Premier ministère tunisien chargée du dossier de l’Administration électronique pense «sur certains aspects, que le diagnostic de l’étude n’était pas réel».

«Nos services en lignes ne sont pas performants et l’accès du citoyen y est limité », a regretté M. Zouhaier Moudhaffer, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la fonction publique et du développement administratif. Les services, dit-il, ne sont même pas utilisés par les usagers de l’Administration et qu’il «n’y a pas de formation au sein des différents ministères», alors qu’un budget de 5 Millions de Dinars (environ 4 millions de dollars), alloué par l’Etat «n’est pas exploité ».

Selon M. Moudhaffer, l’Administration tunisienne n’a pas encore réussi à développer la bonne stratégie pour promouvoir les services en ligne à tous les niveaux. « Une Administration sans papier est « la seule voie pour éradiquer tous les maux du service public et éviter les va et vient du citoyen« , a-t-il ajouté, précisant que cela contribuera à réduire le coût des prestations administratives et qui représentent actuellement 13 % du PNB. «Nous avons le cadre juridique qu’il faut, mais l’infrastructure et la pratique de l’Administration ne suivent pas», pense-t-il.

En ce qui concerne le paiement électronique, l’expérience Tunisienne a commencé dès 1998 par la mise en place d’une plate-forme expérimentale par l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) dans le cadre des projets pilotes lancés à cette époque. La plate-forme utilise comme monnaie de paiement le e-dinar (ou dinar électronique) et les deux cartes internationales Visa et Mastercard. En 2001, la Poste Tunisienne a lancé sa propre plate-forme utilisant comme moyen de paiement le e-dinar, la carte poste-dinar et enfin la carte internationale Visa.

Le secteur bancaire a réagi en lançant le système de paiement électronique consistant en un serveur de paiement sécurisé (SPS) piloté par la Société Monétique de Tunisie (SMT) et utilisant les cartes bancaires nationales et les virements. La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a lancé le 4 novembre 2006, un Système de virement de gros montants tunisiens qui permet l’échange électronique des virements, des prélèvements, des chèques et des lettres de change entre les diverses institutions financières et leur compensation à travers la société internationale de télé-compensation (SIBTEL) dans les 48 heures. (APA- 18-05-2008)

Les services publics tunisiens en ligne sont encore loin d’être performants, selon une étude mondiale rendue publique cette semaine à Tunis, la capitale.

Une étude financée par la Banque Mondiale, pour le développement du projet ‘e-gov’ (gouvernement électronique) en Tunisie, a classé la Tunisie à la 106e place mondiale, une place médiocre qui a départagé les avis des responsables tunisiens.Tout en avouant qu’il y a «quelque chose qui ne va pas », même si «beaucoup de choses ont été faites en Tunisie » pour améliorer la situation, Khadija Zammouri, haut cadre au cabinet du Premier ministère tunisien chargée du dossier de l’Administration électronique pense «sur certains aspects, que le diagnostic de l’étude n’était pas réel».

«Nos services en lignes ne sont pas performants et l’accès du citoyen y est limité », a regretté M. Zouhaier Moudhaffer, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la fonction publique et du développement administratif. Les services, dit-il, ne sont même pas utilisés par les usagers de l’Administration et qu’il «n’y a pas de formation au sein des différents ministères», alors qu’un budget de 5 Millions de Dinars (environ 4 millions de dollars), alloué par l’Etat «n’est pas exploité ».

Selon M. Moudhaffer, l’Administration tunisienne n’a pas encore réussi à développer la bonne stratégie pour promouvoir les services en ligne à tous les niveaux. « Une Administration sans papier est « la seule voie pour éradiquer tous les maux du service public et éviter les va et vient du citoyen« , a-t-il ajouté, précisant que cela contribuera à réduire le coût des prestations administratives et qui représentent actuellement 13 % du PNB. «Nous avons le cadre juridique qu’il faut, mais l’infrastructure et la pratique de l’Administration ne suivent pas», pense-t-il.

En ce qui concerne le paiement électronique, l’expérience Tunisienne a commencé dès 1998 par la mise en place d’une plate-forme expérimentale par l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) dans le cadre des projets pilotes lancés à cette époque. La plate-forme utilise comme monnaie de paiement le e-dinar (ou dinar électronique) et les deux cartes internationales Visa et Mastercard. En 2001, la Poste Tunisienne a lancé sa propre plate-forme utilisant comme moyen de paiement le e-dinar, la carte poste-dinar et enfin la carte internationale Visa.

Le secteur bancaire a réagi en lançant le système de paiement électronique consistant en un serveur de paiement sécurisé (SPS) piloté par la Société Monétique de Tunisie (SMT) et utilisant les cartes bancaires nationales et les virements. La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a lancé le 4 novembre 2006, un Système de virement de gros montants tunisiens qui permet l’échange électronique des virements, des prélèvements, des chèques et des lettres de change entre les diverses institutions financières et leur compensation à travers la société internationale de télé-compensation (SIBTEL) dans les 48 heures. (APA- 18-05-2008)

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