L'abstention tant crainte des politiques à en croire qu'elle en est un fantasme macabre pour certains aurait selon les sondages une forte probabilité de battre les records précédents (l'abstention est passée de 60,7% en 1979 à 42,76% en 2004).

Il est vrai qu'élections après élections européennes, l'abstention n'a cessé de grimper. Nous pouvons déjà noter à deux semaines des élections des appels massifs au vote (entre grandes affiches et spots publicitaires) et d'un autre coté par des petits groupes alternatifs à un boycott appelant au rejet populaire.

 


 

Ce certain malaise et la non motivation des citoyens peut s'expliquer à l'heure d'aujourd'hui par un évènement datant de quatre  années déjà. Ce fameux "non" rejeté par référendum par le peuple français ainsi que par les citoyens néerlandais et irlandais. On sait que le peuple est souverain lors de ces votes. Néanmoins un acte au caractère "antidémocratique" s'est tout de même imposé suite à cela. La politique française a tout de même ratifiée ce traité tout en ignorant le choix du peuple français ce fameux 29 mai 2005. Il est donc compréhensible que beaucoup ne voudront pas voter le dimanche 7 juin.

L’abstention des progressistes, des patriotes ainsi que n'importe quel citoyen lambda va certainement compter sur les bulletins au risque de voir apparaitre quelque surprise.

A titre d'exemple d'abstention massive, chacun se rappelle des présidentielles de 2002 qui ont vu à la surprise générale hisser Jean-Marie Le Pen au second tour !

Faisant suite à cela de multiples manifestations en majorité de la jeunesse. Il faut se rappeler qu'à cette époque, ces derniers (dont presque la moitié n'avait pas voté) ont compris entre autre cet acte de civisme simple.

Si alors nous partons de cette optique, bien qu'une amalgame ne soit pas de mise dans un contexte politique différent d'il y a sept années, on observera et constatera probablement une élévation des "petits" partis au sein de ces élections.