De nos jours la violence envers les femmes est devenue encore plus présente qu’auparavant. Oui! Il est moins commun de voir des scènes comme celle de la polytechnique avec Marc Lépine. Mais, malgré  le fait  qu’elle est plus cachée, elle reste énormément présente.

  Le fait est que ces actes, qui touchent souvent les jeunes femmes et les enfants, sont la plupart de temps commis par des proches  comme des pères, des frères, des voisins et des professeurs.


 

    Il y a environ une dizaine d’année,  un professeur de l’université de Colombie-Britannique, a fait une expérience avec 87 de ses élèves, il leurs a demandé, pour ceux qui le voulait bien, d’écrire un essai sur des personnes proches ou sur eux-mêmes, qui raconterais une situation de violence envers les femmes, vécues ou observées .Les résultats de cette expérimentation sont troublants. Donc en 2006, sur les 87  étudiants qui ont participé à ce test, dont 55 femmes et 32 hommes, 30 % des femmes avaient déjà vécu un viol par un parent dans leur vie, et seulement 2 de ces femmes l’ont rapporté à la police. Autres faits intéressants, 60 % l’ont été lorsqu’elles étaient enfants  et finalement plus de 20 % ont vécu des harcèlements à l’école ou au travail.

 

 

Voici d’autres faits plus généraux :

  • À l’échelle internationale, de 20 à 50 % des femmes sont victimes de violence conjugale à un degré ou un autre au cours de leur mariage et au moins une femme sur trois a été victime de violence physique ou sexuelle, souvent à maintes reprises et souvent aussi de la part d'un membre de la famille ou d'une connaissance.
  • Vingt-et-un pour cent des femmes maltraitées par leur conjoint subissent des voies de fait pendant leur grossesse.
  • Il n’existe aucun pays où le salaire des femmes est égal à celui des hommes.

 

 

    Une des façons de prévenir qu’autant de femmes et d’enfants subissent ce genre d’agression, est d’augmenter la prévention et les interventions faites  dans les écoles et au travail. Car, si les enfants étaient plus entourés au niveau psychologique, dès leur jeune âge, ils seraient plus facile de prévenir ces actes ou de les arrêter .Pourquoi un enfant doit, plusieurs fois par année, aller chez le médecin pour être sur d’être en santé, mais que la plus part ne sont jamais allés rencontrer ni psychologue, ni psychiatre? Leurs états psychologiques ne sont pourtant pas moins importants que leurs états physiques!