La Terre, une carte de crédit ?

Les ressources de la planète s'épuisent. Les ressources, c’est un sujet qui implique tous les habitants de ladite planète. Même ceux qui ne se sentent pas concernés «plus que ça» sont impliqués dans l’affaire, à leur grand damne. Malheureusement, notre mode de vie basé sur le confort nous mène à un cul-de-sac. Peut-être sommes-nous aussi bien traités que les Dieux de l’Olympe, cette abondance, actuellement, nous conduit à un épuisement des ressources. Un épuisement, c’est du sérieux. Mais ne paniquons pas !

Pour ceux qui rechignent à abandonner la bonne vie, n’ayez crainte, vous n’en êtes pas obligés. Ce qu’il faut remettre en questions, c’est notre FAÇON DE NOUS PROCURER ce confort. C’est pourquoi même les mauvaises langues y trouvent leur compte. Dans cette optique, qu’est-ce qu’on attend ? Changer les choses serait bénéfique pour tout le monde. Après tout, si nous ne changeons rien, c’est le monde qui changera à notre place. Imaginer les océans qui montent de 70 mètres –Adieu, vacances en Angleterre et à New York!-, plus une goutte de pétrole, plus de «pas mal de choses» dont on se sert présentement. Qui pourrait rechigner à ce que notre confort dure le plus longtemps possible ? Pour le plus de monde possible –y compris l’Afrique- ? Certes, il faut agir, car nous n’en avons plus pour très longtemps… Entre 50 et 100 ans, ça vous dit quelque chose ? Si j’entends l’un de vous penser que d’ici-là, il sera mort, sachez que ce n’est pas une excuse.

La tension de l’approvisionnement en ressources deviendra très problématique vers 2050. Les humains vivent présentement à crédit : c’est-à-dire que nous consommons plus vite que la nature ne reconstitue les ressources à chaque année. Bientôt, notre mode de vie sera impossible. L’exemple du crédit est très concret, car on voit actuellement les conséquences que cela engendre. Une récession économique, c’est déjà beaucoup. Voulez-vous vraiment attendre une récession planétaire ? C’est pourquoi il faut pour commencer admettre le problème ! Si on ne veut même pas avouer que notre façon de vivre est problématique, on n’arrivera à rien. Par contre, beaucoup d’espoir n’attend que nous pour lui tendre la main. Seulement en plantant des arbres, nous en aurons fait beaucoup et la Terre ne s’en portera que mieux !

4 réflexions sur « La Terre, une carte de crédit ? »

  1. Ouais, encore faudrait-il aussi éteindre les ordi, cesser d’imprimer les magazines, d’importer notre nourriture et la produire sur place…
    Moi je ne vois pas d’inconvénient à cela : mais à moins de proposer des actions concrètes qui dépasse le tri des déchets et colmater les fuites de son arrosoir à eau, votre texte bien écrit par ailleurs, va rester au musée des voeux pieux.

    Peut être avez vous réfléchie sur des modes opératoires précis à l’échelle de la société voir de l’Occident, car unjour ou l’autre il faudra abandonner la réflexion pour l’action efficace ?

  2. J’ai réfléchi et j’en suis venu à la conclusion que si j’arrivais à faire admettre la chose à quelques personnes, j’allais être fière de moi. Par contre, c’est un sujet difficil. Au sens où les efforts demandent beaucoup, surtout lorsque rien autour de vous ne vient vous faciliter la tâche. Mais bon ! C’est à force de petites actions concrètes qu’un gros quelque chose va être pondu ! Ce qui me titille, par contre, c’est que la plupart des gens ne l’admettent même pas. Lorsque les gens l’admettront en majorité, c’est là que les actions d’envergure pourront être faites. Le musée des voeux pieux, c’est déjà pas mal ! «Soyez réalistes, exigeons l’impossible.» / Che Guevara.

  3. En tout cas votre comparaison Terre = Carte de cRédit est très porteuse ! L’image est belle, juste et efficace.
    Félicitations.

    A bientôt donc sur un prochain article.

  4. oui
    le problème est que les politiques nous incriminent tout le temps sur la pollution planétaire, mais que font ils, eux, pour limiter la pollution ?

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