SOS d’une planète en détresse, seule perdue dans cet environnement froid et sombre, recouverte de petits organismes vivants qui abiment son épiderme. La Terre est trop souvent malmenée par nous autres, êtres humains. Pourtant, on devrait se réjouir de la chance qui nous avons, des planètes comme celle-ci, il n’y en a pas beaucoup, si peu que l’on a certainement plus de chance de gagner au loto que de voir un jour sa jumelle.

Depuis quelques jours, la NASA, par le biais de sa sonde Kepler, envoyée en orbite en 2009, a certainement trouvé la perle rare. Grâce à l’analyse de sa lumière émise à travers l’espace et à des techniques scientifiques propres aux astrophysiciens, ils ont pu tirer des informations concernant sa composition et sa température. D’une taille 2.4 fois plus importante que notre Terre, l’air ambiant serait favorable pour y recevoir la vie. Les 21°C de moyenne seraient un élément déterminant pour la présence d’eau liquide. Ce nouvel Eldorado fait sa révolution en à peine 290 jours et se trouve plus proche de son astre dont la taille est moins imposante que notre beau Soleil. Il reste une question en suspens, mais d’une nécessité primordiale, et dont les chercheurs n’ont toujours pas la réponse, son sol est-il gazeux ou bien tellurique ? Autre soucis, pour espérer pouvoir un jour y poser le pied, il faudra réussir à tuer le temps. Les voyages c’est souvent long, on s’ennuie beaucoup, on invente alors des jeux, compter le nombre de voiture bleue, rouge, etc. mais dans l’espace, les routes sont beaucoup plus dégagées, et il faudra s’acquitter des 600 années lumières qui nous sépare d’elle. Ca fait tout de même 6 millions de milliards de kilomètres. Depuis les années 1990, les recherches portant sur d’autres planètes pouvant héberger la vie se sont faites de plus en plus nombreuses. Tous les outils astrologiques, opérant à cet effet, ont déjà pu entamer une liste de 2400 planètes extrasolaires. Bien entendu, Mars, l’objet stellaire le plus à notre portée, reste l’objet préféré de nos convoitises terriennes. Il y a peu de temps, un robot fut lancé pour qu’il y atterrisse et fore le sol à la recherche de microfossiles de bactéries et, dans le meilleur des cas, pourquoi pas une trace d’eau gelée. Tout cela dans le but, d’y faire venir un humain d’ici l’horizon 2030. Que peut bien traduire cet activisme exponentiel vers de nouvelles « maison » pour l’humanité ? La raison la plus probable serait par intérêt scientifique, pour satisfaire une soif de connaissance. Malgré tout, certains y voient un signe que l’Homme devra bientôt immigrer vers une nouvelle terre d’asile pour éviter le surpeuplement et une prétendue collision destructrice avec un astéroïde en 2036.  Les voyages en direction de Kepler 22-b, c’est le joli nom de cette nouvelle planète, ne sont pas pour tout de suite. Puis surtout, il y a peut-être déjà des habitants là-bas, nous ferions de bien piètres hôtes si nous arrivions comme cela, à l’improviste, sans avoir un petit présent dans les mains.