Face à une baisse de fréquentation des ses différents magasins, le groupe Carrefour décide d’adopter une nouvelle stratégie de prix bas toute l’année sur près de 500 produits parmi les grandes marques nationales. Cela pourrait être un exemple à suivre par les autres grandes enseignes de distribution, compte tenu du contexte économique très difficile pour les consommateurs.

C’est la baisse de moral des consommateurs français qui a incité le groupe Carrefour à modifier sa politique de prix. Le pouvoir d’achat est en baisse et depuis quelques mois les prix flambent sur les étiquettes et cela dans tous les domaines.

Carrefour s’engage donc à offrir des prix bas sur le long terme en garantissant les prix les moins chers sur près de 500 produits de marques nationales les plus consommés, dans l’ensemble des hypermarchés de l’enseigne.

Cela s’appliquera aussi bien aux produits alimentaires courants qu’aux produits d’entretien. Ainsi depuis le mois de juin dernier les tarifs des prix ont baissé de l’ordre de 5 à 12 % ce qui permettra aux consommateurs de faire des économies substantielles de l’ordre de 3 à 4 % ;

De plus, si parmi les articles vendus un client trouve le même article moins cher chez un concurrent, Carrefour s’engage à lui rembourser deux fois la différence. Même si cela risque d’être assez rare compte tenu des prix bas pratiqués, un tel engagement reste un gage de confiance de la part de cette enseigne.

Le tout est de savoir si le groupe Carrefour pourra tenir longtemps cet engagement compte tenu des négociations commerciales très serrées qui sont actuellement en cours avec leurs fournisseurs qui eux réclament systématiquement des hausses de prix.

Il serait souhaitable que les autres enseignes de la distribution s’engagent clairement dans ce type de politique de prix bas, pour permettre aux consommateurs de faire jouer au mieux la concurrence et de s’y retrouver un peu dans cette période inflationniste.

Mais quand on voit à quel rythme les étiquettes flambent dans certains magasins, sous prétexte de la hausse de la TVA de 5 ,5 à 7 %, on peut cependant quelque peut sceptique dans ce domaine.