La solidarité en période de crise

La période est sinistre et l’avenir morose, et pourtant aujourd’hui encore, de bien belles initiatives continuent à nous prouver que par nature l’Homme reste solidaire et que la compassion n’est pas un vain mot….

 

Quelques minutes m’ont suffi à me convaincre d’écrire cet article. Comme beaucoup, je suis au bout du bout et il me chagrine de devoir payer encore, encore et encore pour des erreurs de gestion qui ne me sont pas imputables. Je ne vais pas vous dresser une liste des hausses d’impôt, auxquelles on a eu droit ces dernières années (je ne fais aucune  différence entre la Gauche et la Droite, même si à mon avis, notre gouvernement actuel est engagé sur a mauvaise voie).  La chaleur caniculaire vous pousse à vous abreuver de la boisson préférée des moines, et hop quelques centimes de plus dans l’escarcelle de l’Etat avec une nouvelle taxe sur les bières. Vous préférez une boisson sans alcool, alors ne désespérez pas, car vous aussi vous apporterez une contribution de quelques centimes.

Vous en avez marre de voir vos factures de gaz et d’électricité exploser, alors rassurez-vous en vous disant que GDF et EDF travaillent pour l’amélioration de leurs infrastructures (et donc vous expliquent que pendant des années, vous avez payé pour ….le comité d’entreprise). Le pire reste sans doute, que je ne vois pas (si quelqu’un a cette vision, qu’il me contacte pour partager son aura) d’amélioration venir dans les mois, voire les années à venir. Alors va-t-on droit vers une catastrophe sociale et une révolution ?

Mon propos cependant n’est pas là ce matin, bien au contraire.

 

Un avenir de plus en plus sombre pour les défavorisés

 

Car on se plaint tous de ces hausses d’impôt, de ces taxes nouvelles, et on se doute bien que les plus démunis souffrent davantage de cet état de fait. Bien sûr, les aides alimentaires en baisse seront compensées par la générosité des français (qui, faut-il le rappeler, paient déjà par leurs impôts cette exigence d’assistance).  Fort logiquement, lorsque vous payez 2 ou 3 euros de plus par mois sur votre facture de gaz, vous permettez aux plus indigents de bénéficier d’un tarif social (ne vous leurrez pas, c’est bien vous qui payez et non pas l’Etat quoi qu’on en dise).

Mais qu’en est-il des plaisirs de la vie ? Un homme quémande quelques pièces à la sortie du supermarché, et vous voilà tenaillés entre l’envie de faire une bonne action en donnant quelques euros et celle d’alimenter un réseau  organisé profitant de la détresse humaine.  Que dire enfin des personnes âgées, pour lesquelles on nous prépare un nouveau plan utile et nécessaire, mais qui une fois de plus va consister à faire supporter la charge de l’allongement de la durée de vie par de nouveaux prélèvements (Les gouvernements savent bien qu’on acceptera de payer, si on nous présente les choses ainsi « Vous allez payer quelques euros pour que vos parents, grand parents puissent profiter de leur fin de vie »….il y aurait là encore tant de choses à dire).

Pourtant, nous avons tous envie d’aider à la hauteur de nos moyens bien sur, notre prochain. Aujourd’hui Internet permet de discuter avec la planète entière, de se faire des milliers d’amis en quelques clics, mais on est incapable de dire bonjour à son voisin ou de tendre la main à une personne dans le besoin.

Alors à tous les lecteurs et lectrices de cet article, une petite idée pour vous permettre d’aider ces personnes dans le besoin non pas à vivre mais à prendre au moins une fois de temps en temps un peu de plaisir. La prochaine fois que vous allez boire un café (inutile de vous précipiter au Flore, c’est trop surfait J), savourez le en prenant plaisir à écouter l’air du temps. Et au moment de payer, prolongez le plaisir en demandant un deuxième café… »en attente » celui-là. L’aubergiste vous encaissera donc le prix de deux cafés (avouez que l’investissement est modeste) dont un sera servi à une personne n’ayant pas les moyens de se le payer. Et je suis persuadé que la personne, qui dégustera le café que vous lui avez offert, vous sera reconnaissante longtemps. Car oui la Soupe populaire et les Restos du Cœur servent bien des cafés (et qu’ils en soient ici remerciés au nom de tous) mais la c’est bien plus qu’une simple boisson chaude que vous offrez, mais un moment de retour dans la vie moderne….Alors renseignez-vous vite sur les établissements de votre ville, participant à cette vaste ambition…

Alors avec qui prendrez-vous votre prochain café ? 

Auteur/autrice : ERIC REDACTION

Rédacteur Web et print indépendant depuis 2010. De la rédaction SEO à l'écriture du roman de votre vie, la passion de l'écriture au service des messages à faire passer ....

9 réflexions sur « La solidarité en période de crise »

  1. « nous avons tous envie d’aider à la hauteur de nos moyens bien sur, notre prochain » ?
    Tous ?
    Non.
    Pas moi…
    PLUS moi, plutôt…
    Pourquoi ?
    Bah, vous connaissez le proverbe « fait du bien à Martin et il te chiera dans la main » ?
    Bin voilà…
    Marre qu’on profite de moi…

    Des exemples ?

    Durant quinze ans, j’ai bossé dans le social, cumulant les heures sup’ (non payées et non récupérées, évidemment, environ 500h, soit l’équivalent de plus de trois mois de salaire), et payant pas mal de choses de ma poche pour aider mon prochain.
    Remerciement : suite à un passage à vide après un problème médical (oui, ça arrive quand on se surmène des années durant), on m’a proposé de partir me reposer … longtemps (il faut dire que la boîte avait des problèmes financiers et qu’elle devait se séparer d’une dizaine de pourcents du personnel).

    J’ai été jusqu’à louer une maison à moitié prix (à tiers prix, devrais-je dire, parce que je vous mets au défit de trouver une maison « nickel » de plus de 350m² + jardin à moins de 2.000€ et je l’ai laissée pour six cents et quelques euros parce que les locataires étaient des « malheureux » que je voulais aider).
    Remerciement : des vols, des « oublis » de paiement du loyer, pour plus de 3.000€. Je n’en ai jamais récupéré le moindre centime…

    Rien que ces deux exemples (parmi d’autres) vous feront peut-être comprendre pourquoi, non, je n’ai plus envie d’aider qui que ce soit…
    Et pourtant, j’arrive encore à donner des consultations gratuites ! Allez comprendre…

  2. Bonjour Eric,

    Je comprends votre position sans la partager. Nous avons tous des exemples qui ressemblent à ceux que vous citez, ensuite nous avons tous des comportements différents. Je ne vous raconterai pas ma vie, mais question déceptions et désillusions, je crois avoir été gâté, et si j’ai partagé, un temps durant, votre vision des choses, je me rends compte de l’importance et de la nécessité d’aider et d’essayer de faire du bien. Sinon franchement, dans quel monde va-t-on vivre dans les années à venir ? Peut-être aussi ai je la chance de vivre avec une femme au grand cœur, dont la ligne de conduite est tout bonnement exceptionnelle ? Cela déteint et minore mes travers et mes défauts…
    Merci pour ce partage de votre vision des choses
    Bonne journée Eric

  3. Notez quand même que j’ai bien dit que je n’avais plus « envie » d’aider qui que ce soit, pour cause de désillusions … mais que j’arrive quand même à aider des gens, sans même y penser, comme ça, parce que c’est dans ma nature…
    On ne se refait pas… Pas à 52 ans…
    ;D

  4. Quand deux Eric se rencontrent de si bon matin…
    Et bien que dire, une belle initiative que celle que vous proposez en fin d’article, pourtant je suis certaine qu’elle ne trouvera pas grand preneur… J’ai aidé, plus que de raison fut un temps, maintenant que c’est à mon tour d’avoir besoin d’aide et bien personne ne se bouscule, ainsi va la vie… Ma deuxième période de grande sécheresse dirais-je, à la différence que cette fois ci j’embarque mon petit garçon de quatre ans. L’avenir, je préfère ne pas y penser tant il me paraît sinistre… Humeur morose ce matin ? Et bien pas que ce matin… Cela dure depuis un certain temps, je n’arrive plus a en trouver le sommeil… Plus de travail, plus de droits assedic et pour finir en beauté, un mari aux abonnés absents depuis que le terme privation s’est introduit dans le foyer… Pourtant il a la chance de travailler lui mais pour lui seul…
    Comme j’aurai aimé partager votre enthousiasme matinal, mais le coeur n’y est pas, pas aujourd’hui du moins…

    Bonne journée
    Guylaine.

  5. À partir du moment, où on fait un geste gratuit, on attend de la reconnaissance, ce n’est plus un geste gratuit.
    Sachons donner sans rien attendre en retour, cela se nomme « la charité ».
    Depuis au moins 3 dizaines d’années, je suis bénévole dans 2 associations à but caritatif, je n’attends rien en retour du temps passé auprès des hébergés que nous aidons à retrouver une dignité perdue.
    Un sourire, les yeux émerveillés d’un enfant suffisent à mon bonheur.

  6. Oui ne rien attendre en retour, comme dans la vie en général….sarif guylaine, je comprends que votre situation doit vous peser et hanter votre vision de l’avenir et des jours futurs, mais gardez espoir et quoi qu’on en dise, si tout (les mauvaises actions) se paient un jour ou l’autre, il en est de même pour la motivation et les efforts que vous déployez pour vous en sortir.
    Ne croyez pas que je suis un doux idéaliste, bien au contraire….43 ans, j’ai quelques expériences derrière moi, de très bonnes et des gouffres sans fin, je vous assure..
    Alors de tout cœur avec vous…Courage

  7. Je suis triste, Dame Guylaine…
    J’aimerais tant pouvoir faire quelque chose pour vous…
    Mais j’avoue qu’à part croiser les doigts, comme on dit, pour que tout s’arrange dans votre famille, je ne vois pas trop ce que je pourrais faire…
    Courage !

    – – – – – – –

    Effectivement, Dame Sophy, attendre quelque chose en retour quand on fait un geste gratuit, ce n’est plus du gratuit.
    D’ailleurs, je me fais souvent remarquer en disant que le vrai bénévolat n’existe pas parce que les bénévoles en retirent toujours quelque chose, ne serait-ce que de la satisfaction personnelle, ou, comme vous dites, un sourire (et ça, les bénévoles ne veulent généralement pas l’accepter).
    😉
    Mais je pense que, quand on fait quelque chose (presque) gratuitement, comme ça, juste pour le plaisir de donner (de son temps, un peu d’argent éventuellement, …), juste pour le plaisir de voir un sourire éclore sur un visage … bah, on ne le fait peut-être pas pour avoir « de la reconnaissance » (ou quel que soit le terme employé), mais en tout cas, on ne le fait pas non plus pour se faire torpiller !
    Tout ce que j’ai fait (que je cite ci-dessous, et d’autres choses), je l’ai fait de bon cœur, juste pour le plaisir de faire plaisir, et pas pour en recevoir spécialement quoi que ce soit en retour… Mais, je ne l’ai pas fait non plus avec l’espoir de me faire … heuuu … comment dire en restant poli ? Me faire entuber, c’est poli ?
    Pour donner un exemple plus « basique », si je vois un mendiant dans la rue, que je sors un billet de cinq euros, et que, quand il voit le billet, il me dit « il me faut plus, refile-moi ton portefeuille », le billet va rentrer illico dans ma poche… Vous voyez ce que je veux dire ?

    Bon, vais voir ce que je peux faire pour la température, maintenant…
    C’est sans attendre rien du tout en retour que j’en refilerais aux autres !
    Qui veut un degré ? Gratuit ! J’en ai 28 dans mon salon… Avec 23, ce serait suffisant !
    ;D

  8. [b][i] »ne vous leurrez pas, c’est bien vous qui payez et non pas l’Etat quoi qu’on en dise »[/i][/b]

    Mais l’Etat c’est quoi, c’est qui, sinon la République française c’est à dire nous tous ????..

    Le principe de l’impôt républicain c’est la solidarité, si nous étions plus nombreux à pouvoir en payer et moins nombreux à frauder d’une manière ou d’une autre, nous n’aurions nul besoin des « Restos du coeur », « Emmaüs » « Secours catholiques ou populaires » and Co…

  9. [b]Pourquoi se lamente t’on pour cette hausse d’impôts?
    Comme ci il n’y avait que la France qui devait faire un effort…[/b]

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