TUNIS – Le président de la section tunisienne d’Amnesty International (AI), Habib Marsit, a déploré mercredi « le paradoxe » qui existe entre le discours officiel et la réalité des droits de l’Homme en Tunisie, en dressant « un état des lieux pas satisfaisant« .

Lors d’une conférence de presse tenue à l’occasion du lancement du rapport annuel d’AI, en présence de plusieurs diplomates occidentaux, il a estimé que « la situation des droits de l’Homme n’est pas en train de s’améliorer« , en dépit de « certains progrès au niveau du discours des autorités et de la modification de certains textes » y afférents. Selon lui, « les grandes libertés ne sont pas respectées. Il n’y a pas de liberté de presse, d’association, de manifestation« .

Il a également pointé du doigt « l’absence d’indépendance de la justice« , en citant les procès de jeunes accusés de terrorisme qui se sont déroulés « dans des conditions pas normales« . Le responsable d’AI-Tunisie a fait le même constat « négatif » concernant la situation dans les prisons où, selon lui, « les droits des détenus ne sont pas respectés« .

Il a néanmoins salué les mesures prises récemment par les autorités pour améliorer les conditions carcérales et l’encadrement des détenus, après une visite effectuée par le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali à la prison civile de Mornaguia, près de Tunis.

Le rapport publié cette année par Amnesty est de « couleur noire« , ce qui exprime la « situation mauvaise, voire catastrophique » des droits de l’Homme partout dans le monde, selon M. Marsit. En tête des pays épinglés, il a cité les Etats-Unis d’Amérique, qui « malgré la responsabilité morale qui est la leur en tant que première puissance mondiale, bafouent leurs engagements« . Il en veut pour preuve la prison de Guantanamo qu’il a qualifiée de « camp de la honte« . (Associated Press, le 28 mai 2008)

 TUNIS – Le président de la section tunisienne d’Amnesty International (AI), Habib Marsit, a déploré mercredi « le paradoxe » qui existe entre le discours officiel et la réalité des droits de l’Homme en Tunisie, en dressant « un état des lieux pas satisfaisant« .

Lors d’une conférence de presse tenue à l’occasion du lancement du rapport annuel d’AI, en présence de plusieurs diplomates occidentaux, il a estimé que « la situation des droits de l’Homme n’est pas en train de s’améliorer« , en dépit de « certains progrès au niveau du discours des autorités et de la modification de certains textes » y afférents. Selon lui, « les grandes libertés ne sont pas respectées. Il n’y a pas de liberté de presse, d’association, de manifestation« .

Il a également pointé du doigt « l’absence d’indépendance de la justice« , en citant les procès de jeunes accusés de terrorisme qui se sont déroulés « dans des conditions pas normales« . Le responsable d’AI-Tunisie a fait le même constat « négatif » concernant la situation dans les prisons où, selon lui, « les droits des détenus ne sont pas respectés« .

Il a néanmoins salué les mesures prises récemment par les autorités pour améliorer les conditions carcérales et l’encadrement des détenus, après une visite effectuée par le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali à la prison civile de Mornaguia, près de Tunis.

Le rapport publié cette année par Amnesty est de « couleur noire« , ce qui exprime la « situation mauvaise, voire catastrophique » des droits de l’Homme partout dans le monde, selon M. Marsit. En tête des pays épinglés, il a cité les Etats-Unis d’Amérique, qui « malgré la responsabilité morale qui est la leur en tant que première puissance mondiale, bafouent leurs engagements« . Il en veut pour preuve la prison de Guantanamo qu’il a qualifiée de « camp de la honte« . (Associated Press, le 28 mai 2008)

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