Les campagnes d’information concernant les violences faites aux femmes sont régulièrement diffusées à la télévision, mais quand on est confronté au problème qu’en est il vraiment? Le cas de Tania, la maman du petit Ibrahima qui avait été enlevé cette semaine fait malheureusement frémir.

Tania était la maman du petit Ibrahima, 18 mois qui a été enlevé le 16 février par son père, et retrouvé grâce à l’alerte enlèvement, mise en place immédiatement, mais avant d’emmener son fils, le père a tué à coup de couteau Tania. Malheureusement, c’était tout sauf un coup de folie, cet homme connu des services de police pour avoir participé à un viol collectif était violent, et menaçait régulièrement son ex-compagne de mort, laquelle  avait fait des dizaines de mains courantes, avait porté plainte, mais malgré une interdiction de l’approcher, l’homme habitait à quelques mètres de chez elle, et avait le droit de prendre son fils un week-end sur trois. Il se permettait également de venir l’insulter et la menacer chez elle (les voisins ont largement témoigné), ou par texto. La police au courant invoque le manque de moyen pour imposer de telles décisions de la justice.

Une enquête est demandée, et la famille de Tania réclame des explications. Mais que doivent penser les femmes battues ou menacées par leur conjoint qui hésitent à porter plainte ou à partir de chez elle, car elles ont le droid de se demander si elles seront alors en toute sécurité. Les femmes battues dans leur propre foyer doivent porter plainte, mais dans la plupart des cas le conjoint menace de représailles, et la police ne peux rien faire tant que ce sont des paroles, alors il ne reste aux femmes qu’à espérer que cela restera des mots. Quelle triste fin que celle de Tania, qui savait pertinemment qu’elle allait bientot mourir sous les coups du père de son fils….