La sagesse Bouddhiste nous enseigne …Il n’y a ni mort ni peur

 

La vie est on le sait, le bien le plus précieux qui nous soit donné mais malheureusement nous n’arrivons pas ou plus à l’apprécier à sa juste valeur.

Le temps qui semble s’accélérer plus vite qu’auparavant …  les obligations et les soucis qui nous font courber l’échine, tout cela tend à nous éloigner des vraies valeurs et de notre réelle raison d’être.
Aussi lorsque survient la perte d’un être cher on se trouve confronté au néant, à l’absence de celui qui nous quitte.

 

 

Le deuil est un mystère que chacun tente de traverser avec ses moyens 
 nous ne prenons guère le temps de nous y attarder lorsque tout va bien.

 

 

 

Terrassée par la disparition de mon doux papa je tente de traverser cette épreuve et chaque jour je m’étonne encore de son départ.

 

Je ne vais point ici m’attarder sur cette tragédie qui ne cesse de m’empêcher de croire encore à la vie , non , mais je souhaite partager par le biais d’un ouvrage comment on peut espérer survivre à l’absence d’un être que l’on pouvait croire éternel!

 

 

Lorsque les liens sont trop forts

Et par delà la mort

Je ne peux accepter notre sort

Nous changeons de décor

Nous avons laissé ton corps

Vole ton âme déposée en ce port

Dors mon doux papa Dors…

 

 

J’ai tenté de puiser dans mes lectures le ressort et le courage qui me manquait pour affronter cette horreur et
j’avais beau me dire que d’autres vivraient le même sort cela ne suffisait point à alléger mon chagrin..

 

M’endormant le  soir pour le retrouver, me réveillant le matin pour l’abandonner

 

Je me suis confiée et un ami m’a conseillé l’ouvrage que je vous présente aujourd’hui!

 

"Il n’y a ni mort ni peur"

 

Tchich Naht Hanh est un maître bouddhiste vietnamien qui a reçu le soutien de Martin Luther King lors de sa candidature au prix Nobel de la Paix en 1967.
Depuis, réfugié politique dans notre pays il s’est exilé en Dordogne où il a fondé une communauté dans laquelle des séminaristes du monde entier aiment à se retrouver.
Il est un des premiers en Occident à promouvoir le Bouddhisme.

 

J’ai donc acheté cet ouvrage pensant trouver le réconfort et la pensée qui allaient m’aider à avancer.
J’étais totalement convaincue de son impact sur mon devenir et j’avais nourri l’espoir fou de pouvoir relever la tête bien droite après cette lecture.

 

Je me suis lovée du mieux que je me pouvais dans un confort physique pour  permettre à mon esprit de s’abandonner et surtout de s’ouvrir à cette sagesse, cela n’a pas été évident de suite mais avec le temps tout doucement je le prends je le relis et j’espère malgré ma tristesse dépasser ce deuil qui m’obsède.
Alors qu’au lendemain de ce deuil j’étais confrontée à divers sentiments j’ai pu aujourd’hui un peu mieux les comprendre et surtout les transformer pour qu’ils ne continuent plus à bouleverser ma vie dans le bon sens.

 

 
Tout commence ici dans cette préface :

 

"Un jour à la fin du déjeuner, mon père m’a dit : la dernière fois que j’ai vu mon père il était dans une urne dans le salon…….// Parle moi de la mort de ton père lui demandai-je..je ne sais rien répliqua t’il …il retourna dans le silence que je lui connaissait trop bien"
Puis tout doucement va se charpenter cet ouvrage qui est là pour distiller auprès de nos yeux et au plus profond de nos esprits ce qui peut nous aider à supporter l’insupportable

 

 
La naissance et la mort ne seraient que des portes par lesquelles nous passons.

 

L’auteur est là pour insuffler sa sagesse et nous rappeler combien nos craintes de mourir sont causées par nos perceptions et nos compréhensions erronées.

 

Sa vision de la vie et de la mort est là pour adoucir nos remords.

 

Il tend à nous pousser à apprécier lentement en savourant chaque bien être qui nous soient donnés de vivre.

 

On accepte et reçoit ou refuse cette sagesse mais après sa lecture on n’est plus tout à fait pareil

 

Je ne suis point là pour faire une promotion mais plutôt un partage sensible d’une lecture qui peut changer notre chagrin…rien ne peut l’éteindre on peut juste espérer l’atténuer.
 
Aujourd’hui un an après et à une semaine d’une fête que je ne pourrai partager je retrouve ce livre et il me semble avoir pris la distance suffisante pour puiser maintenant ces valeurs qui me sont proposées…

 

Je me tourne vers la nature je l’écoute je la sens je l’apprécie et je me détourne de mes doutes…

 

"Qu’il en soit ainsi" serait user de fatalité…j’ai encore du mal et il en sera ainsi pour longtemps

Il m’insupporte que l’on me dise …   avec le temps va …tout s’en va car plus le temps passe et plus l’absence s’installe.

 

Maintenant je suis prête à recevoir cette sagesse seule dans mon logis, je ne participe à rien je suis solitaire mais je reçois avec clairvoyance les messages avancés qui vont m’aider à ne plus me retourner.

 

Un ouvrage serein pour redonner espoir et tenter de se relever quand le deuil nous accable.

 

52 réflexions sur « La sagesse Bouddhiste nous enseigne …Il n’y a ni mort ni peur »

  1. [quote]pour moi l’essentiel est que je peux encore RESSENTIR son affection et son regard bienveillant. [/quote]

    Oui Ralph pour moi il en est ce même !

    cela demeure l’essentiel mais malgré tout
    Grande est la frustration de l’absence

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